C’est la promesse d’Esaïe 61/3.
Cette promesse était adressée aux affligés de Sion.
La joie : c’est facile ! pourrait dire quelqu’un.
Il est vrai que le disciple a de solides raisons de se réjouir : son salut acquis par grâce,
L’amour divin qu’il découvre
Les promesses divines
Les bienfaits, secours, interventions de Dieu
La gloire à venir…
Certes. Et donc : réjouissons-nous dans le Seigneur !
Mais la joie n’est pas toujours aussi « facile », évidente.
Que penser de celle mentionnée par l’apôtre Pierre et qui peut exister même dans les outrages pour Christ (1 Pierre 4/14) ?
Il ne s’agit pas d’être heureux à cause des outrages mais malgré ceux-ci.
Comment expliquer ce comportement chez des non–masochistes ?
L’Esprit de Dieu est l’explication, et ce contexte montre bien sa gloire !
Pierre l’avait vécu lui-même : battu de verges, souffrant donc dans sa chair, comme aussi de l’injustice flagrante, nous le trouvons avec les autres apôtres « joyeux » (Act 5/40/41).
Aurions-nous voulu le plaindre qu’il nous aurait probablement écouté poliment, mais en réalisant que nos paroles ne servaient en réalité à rien : l’onction de l’Esprit, l’onction de joie était son partage.
Que cette joie de Dieu soit aussi notre force !
Pascal Collet