En lisant le chapitre 3 de l’épitre aux Colossiens, ce fut le commentaire qui jaillit : « Ce chapitre 3 commence au ciel et se termine à la cuisine. » (Ou tout autre lieu de travail domestique !)
Quelle belle harmonie !
Le disciple de Jésus ne vit pas sur Mars ; il est en phase avec le réel de l’existence.
Mais, sa source est à part, comme son identité.
Recevant la nouvelle du Christ crucifié pour ses péchés, le voilà uni au Christ ressuscité et glorifié. Vraiment uni !
Rien de mystique ici : Jésus vint sur la terre il y a 2000 ans ; Il est maintenant élevé et Le croire et L’aimer amène notre cœur là où Il est maintenant.
Le cœur « en haut », les pieds sur terre !
Ce disciple va-t-il s’échapper de ses obligations terrestres ?
Non !
Épouse, mari, enfants, « serviteurs » (esclaves de l’époque) affrontent leur réalité.
Ils « font » (v17 ; 23), ils sont actifs, responsables, impliqués, mais ils agissent dans la dépendance du Seigneur Jésus, et cela colore leur existence « couleur ciel » !
Du ciel à la cuisine…
Pascal Collet