Il y a quelques jours, une expédition scientifique examinant le glacier d’Arcouzan au Mont Valier en Ariège a repéré et récupéré un sac à dos. Quelques preuves permettent de dater sa présence en ce lieu à 40 ans.
Pendant longtemps, recouvert par la glace, il a été invisible. Il y a 2 ans encore (date de la dernière expédition), il n’apparaissait pas aux regards.
Mais avec la fonte continue du glacier, ces dernières années, le voilà qui réapparaît…
…et combien d’autres choses oubliées, laissées ou enfouies vont-elles aussi redevenir visibles pour la même raison ?
Ceux qui pensant rendre invisible l’objet ou la preuve d’un délit l’ont enfoui en montagne, sachant que neige et glace le recouvriraient, doivent commencer à s’agiter…
Ce fait divers m’a rappelé cette parole de Dieu par le prophète Michée, décrivant le pardon par Dieu des fautes : « …tu jetteras au fond de la mer tous leurs péchés. » Michée 7/19.
Quand on sait la grande profondeur des fosses marines, loin de la surface des océans…
Bien sûr, ce n’est qu’une image mais elle est parlante : les fautes pardonnées le sont vraiment, totalement ; elles sont « tout au fond », là où nul ne peut les retrouver.
Alors, enfouir pour cacher, tel Moïse (Ex 2/12), ou avouer à Dieu pour qu’Il pardonne ?
Que vivent la repentance, l’aveu, la confession, et le pardon divin « vivra » lui aussi.
Tout au fond !
Pascal Collet