Qui ne le fait pas ?

C’est l’explication donnée par des personnes qui resquillent aux caisses automatiques des supermarchés.

Avec une variante bien connue : « Tout le monde le fait ! »

Voilà donc dans quel sens les êtres humains vont : celui qui fait mal ou pire, devient une raison pour qu’on fasse comme lui.

Et au bout du compte, à la fin, c’est dans un abaissement moral que tous vivront, « l’avant-garde » décidée à tout, et « l’arrière garde » qui n’avait pas ce courage, mais que les exemples ont décidé.

Mais alors que dire d’un Noé, « juste et intègre » en son temps, temps de corruption généralisée (Gen 6/9) ?

Que dire d’un Josué, peu soucieux de prétexter le cœur partagé de sa génération : « Moi et ma maison… » (Josué 24/15) ?

Que dire d’un Samuel, seul dans un temps de déclin ?

Que dire de Daniel et de ses compagnons si minoritaires parmi les jeunes hébreux déportés, mais ne cherchant pas de prétexte chez leurs compatriotes pour se compromettre eux aussi ?

Et suprêmement, que dire de Jésus, saint par choix et conviction au milieu des pharisiens, hérodiens, sadducéens…et autres pécheurs ?

Si nous voulons prospérer, à qui faut-il regarder ?

« Seigneur, attire mon cœur à Toi… »

« Bien-aimé, n’imite pas le mal (même si tout le monde le fait) mais le bien. Celui qui pratique le bien est de Dieu ; celui qui fait le mal n’a pas vu Dieu ».

(3 Jean 11)

…aux caisses automatiques, devant les déclarations aux impôts et partout ailleurs….

Pascal Collet