Arrêtons-nous brièvement sur le Psaume 3 cette semaine.
Ce qui réhausse son message, ce sont les circonstances qui l’ont vu naître. David est contraint de fuir pour sa vie devant son propre fils qui convoite le trône de « papa ».
Multitude et vanité des paroles humaines…
Certaines sont sympathique mais impuissantes,
d’autres sont cruelles,
celles qui parviennent à David sont réalistes : chassé de son trône, entouré d’ennemis, privé de son armée, on comprend les voix du verset 3 !
Il y a aussi les paroles de foi d’un homme :
tu es mon bouclier, ma gloire…
(Ps 27/1)
ma lumière et mon salut
mon rocher, ma forteresse, mon libérateur, mon Dieu, mon bouclier, la force qui me sauve, ma haute retraite…
(Ps 18/3)
Mon Seigneur, mon souverain bien…
(Ps 16/2)
Ce ne sont pas des mots d’appropriation orgueilleuse mais de communion vraie.
Les voix du verset 3 du Psaume 3 se sont tues.
Par la providence de Dieu, de son Dieu, David a vu le cours des choses s’inverser et il est revenu sur le trône.
Il y a les mots des hommes, et le mot de Dieu, qui de toute façon, aura toujours le dernier mot.
Pascal Collet