Le moment vint où Dieu répondit à Job (Job38/1).
Et curieusement, alors que c’est une réponse, Dieu n’explique pas ce qui s’est passé dans les lieux célestes avant, il ne dit pas un mot sur les épreuves de Job et ses souffrances, il ne rétorque rien aux plaintes, protestations et lamentations de Job.
Pour une réponse, c’est une drôle de réponse….
Et pourtant, et la suite le prouve, Dieu n’est ni indifférent, ni lointain : Job sera rétabli, les circonstances changeront en bien, il aura de nouveau l’occasion de se réjouir.
L’expérience de Job nous transmet une leçon : il importe moins d’avoir toutes les réponses que de connaitre celui qui les a, et donc, de lui faire confiance.
La réponse donnée à Job, c’est en quelque sorte Dieu lui-même : Sa grandeur, Ses desseins insondables, Sa souveraineté.
Quelqu’un a dit que la souffrance était le mégaphone divin pour réveiller un monde sourd !
Dieu comme un vague service de dépannage, c’est une chose.
Dieu tel qu’Il est, c’est beaucoup mieux !
« Je reconnais que tu peux tout et que rien ne s’oppose à tes pensées »
(42/2)
« Oui, j’ai parlé, sans les comprendre, de merveilles qui me dépassent et que je ne conçois pas »
(42/3)
« Mon oreille avait entendu parler de toi ; mais maintenant, mon œil t’a vu »
(42/5)
Pascal Collet