Des pilotes de la compagnie Ethiopian Airlines se sont endormis et ont raté leur atterrissage.
C’était le 15 Août, durant le vol reliant Khartoum à Addis-Abeba.
Lorsque l’avion s’est approché de l’aéroport d’arrivée, il n’a pas entamé sa descente.
Le contrôle aérien a bien essayé de contacter l’équipage sans succès.
C’est la déconnexion du pilote automatique qui a déclenché l’alarme sonore, l’appareil ayant dépassé la piste d’atterrissage, tirant enfin les pilotes de leur sieste.
Comme quoi confier son existence à des humains même qualifiés n’est pas sans risque, celui d’une simple sieste en l’occurrence.
Dieu a son repos ; celui-ci n’est toutefois pas consécutif à une fatigue mais à un travail achevé (Gen2/2).
Le Psaume 121 pourrait presque être appelé le psaume du gardien, tant cette pensée de Dieu le montre comme celui qui garde est présente.
Or le début du verset 4 affirme : « Voici, il ne sommeille ni ne dort… »
Même dans son repos, il n’est jamais déconnecté de la réalité : la nôtre.
Vigilant, attentif, concerné, il ne laissera pas le sommeil l’emporter hors des besoins et dangers des siens, quels qu’ils soient.
Nous avons raison de lui confier notre destinée !
Pascal Collet