« Maître, nous savons que tu es vrai, et que tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité sans t’inquiéter de personne… »
(Matt 22/16)
Quel bel hommage rendu à Jésus, qui plus est, par des personnes non acquises à sa cause.
Longtemps auparavant, Dieu avait bien dit par le prophète Esaïe :
« Moi, l’Eternel, je dis ce qui est vrai, je proclame ce qui est droit. »
(Es 45/19)
A l’épreuve des faits de son ministère terrestre, des auditoires publics et des entretiens privés, des personnes droites et d’autres tordues, des amis de la vérité et de ses ennemis, le constat est évident : tu es vrai….
Il est salutaire et vivifiant de respirer cet air là !
…dans un temps où, plus qu’avant, tout est calculé pour séduire : les discours, nous dit-on, demandent une dramaturgie, un moment fort au début, un autre à la fin. Il faut aussi se servir de rythme, de pauses, sans oublier les variations de ton ; il faut créer une empathie avec l’auditoire, faire référence à des grandes figures du passé…
Bref, il faut séduire et peu importe que ce qui est dit soit vrai. L’important, c’est de susciter une « foi », même dans le mensonge.
« Tu es vrai, tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité… »
Quel bonheur pour l’auditeur !
Quel honneur aussi : c’est bien traiter l’auditeur que de lui dire la vérité.
Et quel horizon alors : « La vérité vous rendra libre » a dit Jésus.
Qu’à sa véracité réponde notre obéissance !
Pascal Collet