Ainsi fut désigné un ancien vainqueur du tour de France, convaincu de dopage ensuite.
On voulait dire par là que cet homme reconnaissait les faits (il ne pouvait faire autrement !) mais ne semblait pas les regretter et n’en était pas affecté.
D’autres, disait-il froidement, font pareil…
Des remords sans repentance n’offrent aucune solution : le poids est lourd et il n’y a pas de réponse à la faute.
Ainsi fut Judas, pris de remords, rapportant l’argent de sa trahison avant d’aller mettre fin à ses jours (Matt 26/3-5).
Une repentance sans remords est difficile à imaginer : le cœur est conscient de la faute, les regrets sont là quelquefois puissamment exprimés.
Quelque chose doit être fait, ou dit, et c’est comme un prélude à une réponse divine, car Dieu tient compte de la repentance.
« Je me lèverai, j’irai vers mon père et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite moi comme l’un de tes employés »
(Luc 15/18-19)
Ce cœur saisi, loyal s’ouvre ainsi à la grâce de Dieu en Jésus : la réponse divine est la solution absente des seuls remords.
« Repentez-vous… » (Act 2/38 et beaucoup d’autres textes).
Pascal Collet