Ce constat émis par un psychologue, tout le monde le fait.
Entre les effets du dérèglement climatique, les pénuries, les incertitudes économiques, la guerre, l’épidémie… ça pèse !
Et nous voilà donc, à l’épreuve des faits adverses, à devoir affronter l’inquiétude, la peur du présent et de l’avenir, et les circonstances contraires.
Quelle est la valeur de la paix ?
La paix du cœur, dans le cœur.
La paix malgré tout et non parce que tout va bien…
…Au dessus de tout, alors que tant d’obstacles semblent la rendre impossible.
D’autres avant nous ont trouvé le secret : devant la perspective d’une guerre contre lui, David connaissait la paix (Ps 27/3). Les fils de Koré, dans un temps de grands bouleversements, forcément inquiétants, idem (Ps 46/3).
Ailleurs, David semble nous prendre à témoin de ce moment précis où un danger fait naître la crainte : elle s’approche, là voilà. Va-t-elle s’établir dans le cœur ? Non !
C’est le paradoxe entre « Quand je suis dans la crainte » du Psaume 56/4, et du « je ne crains rien » du verset suivant.
Jésus, le Prince de la Paix est venu et a accompli son œuvre à la croix.
Il est maintenant au ciel comme le Triomphateur.
Il est donc certain que la paix peut être multipliée par le moyen de la connaissance de sa personne (2 Pi 1 /2), connaissance du cœur, de la foi docile, de l’expérience.
Pascal Collet