C’est un fait rarissime, inexplicable médicalement qui consiste dans le retour à la vie de quelqu’un dont la mort avait été constatée.
C’est ce qui s’est passé pour un éboueur le 23 mars dernier. Vers 6 heures du matin, en début de tournée, il fait un malaise cardiaque. Inanimé, il est pris en charge par le SAMU puis, après un intense massage cardiaque, déclaré mort, l’écran du moniteur le confirmant.
Des policiers mettent le corps dans un sac mortuaire et attendent l’arrivée des pompes funèbres. Mais voilà que vers 7h 30, ils entendent des gémissements : le mort revit !
C’est le phénomène de Lazare.
L’expression vient bien du récit biblique : Lazare, un ami de Jésus, mourut puis fut ressuscité par Jésus (Jean 11), mais cela 4 jours après avoir été mis au tombeau.
Comme le fils de la veuve de Naïn (Luc 7/11-15), la fille de Jaïrus (Luc 8/54-55), Lazare fut donc ramené à la vie, et en pleine forme puisque nous le retrouvons à un souper le jour avant la Pâque (Jean 12/1), ce qui n’est pas le cas de notre éboueur dont le pronostic vital est très défavorable.
Jésus ne s’est pas « amusé » à opérer quelques résurrections parmi tous ceux qui sont décédés pendant son ministère terrestre. Le cours « normal » des choses n’a été bousculé que rarement, mais il l’a été.
Pourquoi ?
Nous devons connaitre la divinité de Jésus, la réalité de son pouvoir, même sur l’ennemi ultime : la mort.
C’est bien comme le Dieu Sauveur qu’il offre le salut qui lui aussi est une résurrection morale, spirituelle : l’être humain passe de la mort à la vie (1 Jean 3/14)
« Que tes morts revivent !
(Esaïe 28/19)
Que mes cadavres se relèvent ! »
Pascal Collet