On le savait : une dégradation lente de la santé peut être occasionnée par ce que l’on mange : trop salé ou trop sucré…
Des complications brutales et soudaines, la mort même peuvent aussi avoir pour cause une certaine alimentation, et les processus qui la guident.
Fromages, pizzas, chocolats… listérias, bactéries E.coli, salmonelles…
« Ils mettent du poison dans ma nourriture. » (Ps 69/22), traduit aussi par « fiel », « plante vénéneuse » (Osée 10/4).
Intentionnellement ou non.
Et notre âme ? Elle peut être intoxiquée par ce que nous lui donnons à ingurgiter : nos yeux et nos oreilles alimentant nos pensées ont un potentiel béni ou maudit.
Jésus parle d’une nourriture qui au premier abord, a paru quelque peu mystérieuse à ses disciples : « J’ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas » (Jean 4/32)
Il parle de son âme, eux pensent à son corps.
Qu’elle peut bien être cette nourriture ?
C’est, poursuit Jésus, de faire la volonté de Dieu et d’accomplir son œuvre (Jean 4/34).
La chose n’est pas présentée ici comme une mission à accomplir (bien que ce soit juste), mais comme une nourriture de l’âme. On pressent déjà qu’elle sera saine, solide, fortifiante.
A ce moment là, elle n’est pas encore connue des disciples, humains habitués à faire leur volonté, mais ils la découvriront, et la mettront « au menu » de leur vie et de la marche chrétienne.
Quelle nourriture !
A tous, bon appétit !