Un manuscrit de 54 pages rédigé en 1913/1914 par le physicien Einstein a été vendu à Paris le 23 novembre aux enchères pour le montant de 11,6 millions d’euros!
11, 6 millions…
Ce chiffre indique bien « quelque chose »: pour l’acheteur, la fierté de le posséder, un attachement sentimental peut-être…
La Bible premier prix coûte 1,90 euro.
A leur prix respectif, il n’y a même pas de match!
Mais, la valeur réelle est-elle dans le prix?
1000 objets d’or et d’argent représentent une valeur certaine. Mais pour l’homme qui sonde et connait la Parole de Dieu, c’est cette dernière qui « vaut plus », et ceci n’est pas de la poésie, ou une manière frivole dans la comparaison de présenter les choses (Psaume 119/72).
Cet homme savait la valeur de l’or et de l’argent, l’avantage qu’ils représentent, et il savait aussi, par expérience ce qu’est le fruit tiré de la Parole de Dieu.
Estimant les choses, il renverse l’opinion courante, et ce faisant nous pose une drôle de question: pourquoi avoir si peu de considération pour le livre divin?
D’où vient qu’il soit si dévalué?
Pourquoi ce qui est précieux pour plusieurs est-il banal et sans intérêt pour la majorité?
Ce qui est écrit à propos de la sagesse est vrai concernant la Bible:
Le gain qu’elle procure est préférable à celui de l’argent, et le profit qu’on en tire vaut mieux que l’or; elle est plus précieuse que les perles, elle a plus de valeur que tous les objets de prix.
Proverbes 3/14-15
Quand l’acheteur fortuné aura lu le manuscrit d’Einstein (dont les connaisseurs relèvent qu’il contient plusieurs erreurs) et qu’il le refermera, que se sera-t-il passé pour lui?
Dans la vie des disciples de Jésus, un fruit réel, abondant et durable témoigne de la haute qualité de la Parole de Dieu.
Pascal Collet