Selon que nous connaissons Dieu ou non, son action est différente à notre égard. Ceci est notamment démontré par son attitude vis-à-vis du peuple d’Israël. Ce n’est pas sans brisement de cœur qu’il dut parfois le discipliner par la main de telle nation ou par d’autres moyens relatifs à la nature. Néanmoins, jusqu’au point ultime, sauver est sa volonté première ; sauver le maximum d’êtres humains de la déchéance vers laquelle ils s’engouffrent. Guerres, famines provoquées, génocides ne sont absolument pas les fruits de son œuvre mais le résultat de l’orgueil, du désir de régner, de posséder quel qu’en soit le prix, du mépris, de la haine et de la méchanceté humaine. Nos divers progrès technologiques favorables à l’aspect relationnel n’ont rien amélioré. On tue afin de faire prévaloir nos idées, on tue pour un lopin de terre, on tue pour des vanités. Par le péché, nous faisons de notre planète un champ de ruines et de mort. Actuellement, malgré toute cette anarchie environnementale, ce que nous empêchons à Dieu de réaliser sur un plan collectif, il veut l’accomplir sur un plan individuel au moyen de l’invitation adressée à chacun de nous par ses serviteurs : « Venez, retournons à l’Eternel » « Il nous guérira », rétablira, assainira, « il bandera (soignera) nos plaies » (Osée 6/1).
Dans ces promesses annoncées par le prophète Osée au VIIIème siècle avant la venue de Jésus, nous entrevoyons déjà son œuvre expiatoire. « Il nous rendra la vie dans deux jours ; le troisième jour, il nous relèvera, et nous vivrons devant lui » (Osée 6/2). N’est-ce pas là l’intervalle entre sa mort et sa résurrection ?
Il nous relèvera, nous accordera un complet rétablissement. Le Seigneur veut nous faire vivre auprès de lui, nous faire tenir devant lui.
Certaines personnes croient en un cycle qui aboutira à une fin, un anéantissement, un retour dans une sorte de magma pour se manifester à nouveau dans un recommencement. Comment concevoir de telles idées ?
Quel père normal souhaiterait cela pour son fils ? Souhaiterait-il que son fils vive moins longtemps que sa propre personne ?
Faut-il répéter un des noms de notre Père céleste, notre merveilleux Seigneur, notre Dieu ? Son nom est l’Eternel. Celui qui était, qui est, qui sera, « celui qui est, qui demeure l’existant ».
Jésus dit à tous ceux qui l’écoutent : « La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en Lui ait la vie éternelle » (Jean 6/40). Et Jacques, l’écrivain sacré précisera : « Toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en-haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation ».
Laurent Van de Putte