De nombreux scientifiques s’accordent aujourd’hui pour reconnaître que notre monde est une création ; ce n’était pas le cas au siècle dernier. D’après les Saintes Ecritures, notre terre est le fruit divin d’une création déjà existante auparavant. « La terre était informe et vide ; il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme » (Gen.1/2). « La terre n’était que solitude et chaos » (Bible du Rabbinat).
Dieu a voulu faire quelque chose de ce chaos, de ce tohu-bohu ; une sorte de régénération.
« Et cela fut ainsi. Dieu vit tout ce qu’Il avait fait ; et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le sixième jour » (Gen. 1/31).
Nous avons ici une image du besoin de l’homme. Celui d’être éclairé, délivré de ce chaos moral et spirituel qui l’a envahi, d’être lavé de ses péchés, transformé, et de devenir une nouvelle créature dont le cœur et la vie toute entière puissent connaître l’harmonie, la cohésion, l’éloignement d’une solitude désespérante. Dieu veut le recréer semblable à sa personne. Sa misère, sa souillure et sa difformité spirituelle trouvent une miraculeuse solution en la personne de Jésus-Christ, le véritable et seul Sauveur.
Toute l’œuvre transformatrice à réaliser, Dieu l’entreprend comme cela fut accompli pour la terre, par l’action puissante de sa Parole et de son Esprit. « L’Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux » (Gen.1/2). « Le souffle de Dieu planait sur la face des eaux » (Rabbinat). Se mouvait, voltigeait, planait, tremblait au-dessus des eaux. Une vibration de puissance et d’amour.
Le psaume 68 nous apporte une encourageante précision concernant un des symboles du Saint-Esprit. « Les ailes de la colombe sont couvertes d’argent, et son plumage est d’un jaune d’or » (v. 14). Le jour où Jésus descendit dans les eaux du baptême, c’est sous cette forme que le Saint-Esprit marqua l’approbation de Dieu. Les ailes représentent une protection. Dans sa prière, le roi David dira : « Protège-moi à l’ombre de tes ailes » (Ps. 17/8). Et pendant les moments difficiles de sa vie : « Je cherche un refuge à l’ombre de tes ailes » (Ps. 57/2) « car tu es mon secours, et je suis dans l’allégresse à l’ombre de tes ailes » (Ps. 63/8).
Est-il nécessaire de répéter que l’argent est symbole de rachat et l’or de divinité ?
Un rachat gratuit et total, quelque soit l’état de délabrement spirituel de celui qui se présente sincèrement devant Dieu.
Un revêtement glorieux et divin. L’humain est pénétré de la nature du Seigneur.
N’est-ce pas glorieux ?
Heureux celui qui accepte d’être recréé par Dieu, sauvé en Jésus-Christ et transformé par le Saint-Esprit.
Laurent Van de Putte