Tant que notre vie n’est pas dominée par l’Esprit de Dieu auquel s’ajoutent immanquablement les conseils des Saintes Ecritures, nous sommes handicapés par bien des contraintes, que cela nous révolte ou non. Nous maîtrisons difficilement les convoitises charnelles et nous nous soumettons parfois à la volonté de certaines pensées nuisibles ou impures. Nous plions et exécutons ce qui sera néanmoins suivi de remords, de chagrins et de conséquences néfastes, tout en étant conscients de ce qui nous arrivera. Ainsi est l’homme charnel et sa complexité. Nous nous trouvons bien éloignés des mots et expressions tels que : libre arbitre, liberté, bonheur, paix profonde…
Le cours de ce monde entraîne irrémédiablement nos pas vers le péché. L’habitude de le côtoyer semble en minimiser la portée. L’habitude ! Nous ne condamnons plus avec la même vigueur ce qui nous offusquait tant il y a quelques années. L’habitude, ce pourvoyeur de somnifère capable d’endormir l’âme, l’esprit et le cœur.
Quant à l’horizon de notre destinée, beaucoup ne peuvent prétendre le voir évoluer vers la vie puisqu’ils sont déjà atteints par un des aspects de la mort, sur le plan moral et spirituel. Sachons que rien d’impur n’entrera dans le ciel.
Pourtant, nous pouvons opposer un ‘mais’, un ‘mais’ d’espérance, comme un cri de délivrance.
Quoique réel, cet aspect négatif peut être frappé comme par un éclair de lumière, submergé par les flots d’un fleuve puissant : la grâce de Dieu accompagnée de son pardon, de la vie éternelle, de sa force victorieuse et de son ineffable joie.
« Mais Dieu qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont Il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ. C’est par grâce que nous sommes sauvés… » (Eph. 2/4-5).
Quelle parole d’espérance pour ces chrétiens de la ville d’Ephèse et pour tous ceux qui sont en Jésus-Christ ! Quel bonheur pour son efficacité à notre égard !
Sur la base du sacrifice de Jésus auquel se joignent notre indispensable repentance et notre foi dirigée, nous devenons des hommes nouveaux, libres face aux sollicitations capables de mettre sur nous les liens d’un véritable esclavage. Notre esprit est alimenté par celui du vainqueur ressuscité. Notre être n’est plus tenaillé à pratiquer ce qui nous condamnait.
« Donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice. Car le péché n’aura plus de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce (Rom. 6/13).
Laurent Van de Putte