Dieu fit la création en six périodes, « Il vit tout ce qu’il avait fait ; et voici, cela était très bon » (Gen. 1/31). Puis, « il se reposa de toute son œuvre » (Gen. 2/3).
En tant qu’enfants de Dieu, nous agissons à l’inverse en commençant par son repos pour entrer ensuite dans nos activités. Selon les Saintes Ecritures, nous considérons le dimanche comme étant le premier jour de la semaine, un jour au cours duquel nous prenons toutes les forces nécessaires afin d’affronter les difficultés d’ici-bas, un temps de véritable préparation spirituelle.
Le premier jour de la semaine qui suivit la mort du Seigneur Jésus, « Marie de Magdala se rendit au sépulcre, dès le matin, comme il faisait encore obscur » (Jean 20/1). Cette terrible journée de deuil et de larmes allait se transformer en plénitude de bonheur et de découvertes spirituelles, en expériences capables d’alimenter tout son avenir.
Un tombeau vide, une rencontre inoubliable avec le Sauveur ressuscité… S’ensuivirent des témoignages pas toujours compris par ceux auxquels elle les adressait, des louanges, de l’adoration, de la joie, plus, de l’enthousiasme, une sorte d’ivresse bienfaisante, une progression dans la connaissance des plans de Dieu et de sa volonté, une étape spirituelle indispensable.
N’est-ce pas là ce que les chrétiens pourraient vivre ou revivre chaque dimanche ? La communion personnelle avec un Seigneur ressuscité, le désir de rendre témoignage malgré l’incrédulité rencontrée, une réelle progression dans la découverte de la personne divine, de son œuvre, de ses vœux, des buts éternels que nous pouvons partager avec Jésus-Christ, notre bien-aimé Sauveur et Seigneur ?
C’est ainsi que nous nous éloignons d’une pratique religieuse rituelle avec ses moments d’obéissance aveugle, l’action d’une gestuelle dont la signification nous échappe, loin de ses instants souvent ennuyeux ou trop longs. La grâce, le conseil, la vie sont avec nous, Jésus est tout près de nous, son Esprit nous pénètre et nous comble des bienfaits de notre Dieu.
Parvenus au soir de ces dimanches, selon notre disponibilité d’esprit et notre comportement vis-à-vis du Seigneur, notre façon de vivre un temps de culte et d’en recevoir les bénédictions, Jésus peut alors nous répéter les mots qu’il a adressés par deux fois à ses disciples : « La paix soit avec vous » (Jean 20/19).
« Que la paix soit avec vous » (Jean 20/21).
C’est ce que je souhaite de tout mon cœur pour chacun de vous.
Laurent Van de Putte