Dans des temps anciens, l’homme du peuple qui découvrait sa culpabilité dans bien des aspects de sa vie apportait un animal, brebis ou chèvre, posait ses mains sur sa tête et l’égorgeait. Une manière de faire un sacrifice d’expiation. ‘Je place sur cette victime mes propres fautes, je la fais mourir à ma place afin que son sang couvre mes erreurs.’
Au printemps 1947, un jeune bédouin découvrit de nombreux manuscrits cachés depuis des siècles dans les grottes de Qumram ; notamment, un parchemin en peau de brebis où se trouvait écrit dans son entier le livre du prophète Esaïe. Voici ces propos datant d’environ 800 ans avant la venue de Jésus sur la terre des hommes :
« Homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé… Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui… L’Eternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. Semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie…Il n’a point ouvert la bouche. » (chapitre 53)
Extraordinaires paroles de la Bible vécues par Jésus-Christ, l’envoyé de Dieu comme un agneau divin.
De tout temps, la notion du sacrifice fut reconnue jusque dans les contrées les plus lointaines, quelque soit le type de civilisation rencontrée.
Le pardon des péchés, la paix du cœur, le repos de l’esprit, le salut, l’espérance d’une vie éternelle sont indispensables à chacun, même si publiquement beaucoup les rejettent.
Aujourd’hui, pour celles et ceux qui repoussent ces vérités, comme pour les adversaires du Sauveur au moment de la crucifixion, Jésus est un homme qui fut tué.
Pour les chrétiens de tous les âges, Jésus est une victime qui fut sacrifiée pour chacun d’eux.
Tué ou sacrifié ? A chacun de donner sa réponse.
Laurent Van de Putte