En général, que recherche le jeune homme ou la jeune fille qui flirte avec quelqu’un ? Des sensations physiques, du plaisir, même si l’autre subit une frustration. C’est souvent un aspect égoïste qui le (ou la) pousse vers cette pratique.
Combien de chrétiens ne recherchent qu’une sensation pendant leur temps de prière. Ils souhaitent vibrer jusque dans leur chair. Certains diront : La réunion n’était pas excellente aujourd’hui car je n’ai rien ressenti.
D’autres suivront le Maître pour les avantages reçus bien plus que pour sa personne. Ce n’est certainement pas de gaieté de cœur que le Seigneur fit un reproche à la foule après la multiplication des pains. « Vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés » (Jean 6/26).
Non, on ne flirte pas avec Jésus. Nous devons lui donner notre cœur, considérer aussi qu’il a des sentiments, être respectueux de sa personne, et savoir que les chrétiens sont appelés à devenir son épouse pour l’éternité. Dans cette attente, l’apôtre Paul écrira : « Je vous ai fiancés à un seul époux » (II Corinthiens 11/2). En tant que fiancée, l’Eglise doit vivre une vie saine, structurée, orientée vers la réussite spirituelle et se préparer pour le jour officiel de son union. Elle ne peut plus se conduire avec la fausse liberté de l’insouciance.
Comme toute future épouse, chacun des membres la composant commence à se projeter vers l’avenir en essayant d’envisager ce que sera sa vie. Je ne pense pas que nous ne connaîtrons que des temps d’adoration. Jésus, la Parole créatrice, nous fera participer à son œuvre. Sa puissance et son pouvoir portent toujours la marque de l’infini. Son omniscience nous bouleversera.
« …ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que lorsqu’Il paraîtra, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (I Jean 3/2).
J’aime cette expression : s’épouser, c’est prendre la forme de celui avec lequel nous nous unissons.
Chrétien, tu marches vers un bonheur ineffable ; tu marches vers la gloire.
Laurent Van de Putte