Sans être spécialiste de la météo, nous savons plus ou moins entrevoir le temps qu’il fera dans la journée et quelquefois le lendemain. Nous disons : Il fera chaud ; ou bien, il fera froid. Le temps va tourner à l’orage… A ce propos et s’adressant aux foules, Jésus ajoutera : « Vous savez discerner l’aspect de la terre et du ciel ; comment ne discernez-vous pas ce temps-ci ? (Luc 12/56). Les circonstances que vivent nos sociétés et la situation mondiale actuelle marquent des points d’interrogation dans bien des esprits. Où nous dirigeons-nous ? Dans quel vaisseau sommes-nous embarqués ?
Le Seigneur traitera d’hypocrites ceux qui ont la capacité de réfléchir à ce sujet et refusent systématiquement de le faire.
Sommes-nous dans ce que la Bible appelle les derniers temps ? Chercher à savoir en tant que chrétiens si nous vivons dans la période précédant l’avènement du Seigneur Jésus ou celle de son retour pour emmener avec Lui ceux qui Lui appartiennent, est-ce une mauvaise étude de réflexion ?
Pendant un des derniers discours du Maître, plusieurs points furent évoqués : « Prenez garde que personne ne vous séduise car plusieurs viendront en mon nom, disant : C’est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens. Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; gardez-vous d’être troublés car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas la fin… Il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs (Mat. 24/4-8).
Certaines personnes disent que ces faits ne coïncident pas avec sa première venue. Cela ne nous empêche pas de nous poser des questions.
N’oublions pas d’ajouter ce que l’apôtre Paul a écrit à Timothée : « Sache que dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons… rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles… aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété mais reniant ce qui en fait la force » (II Tim. 3/1-5).
Ne constatons-nous pas aujourd’hui les prémices de cette douloureuse description ?
Nous interroger, tourner nos cœurs vers le Seigneur, attendre un avenir meilleur après cette difficile traversée… cela ne nous fait pas plonger dans une mare d’utopies mais dans un océan de vie, de vie éternelle à la gloire de Dieu.
L’apôtre Paul écrivait que son siècle était mauvais (Gal.1/4). Et le nôtre, comment le trouvez-vous ? Souhaiter le surmonter pour échapper à ses influences est une solution à entrevoir. Notre sécurité, notre bonheur et celui des nôtres en dépendent.
Laurent Van de Putte