« Le jour de la Pentecôte, les disciples étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup, il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leurs apparurent, séparées les unes des autres et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit… » (Act.2/1-3)
Ce don qui vient d’en-Haut, cette émanation de Dieu, cet Esprit qui anima Jésus tout au long de son ministère, c’est la venue de Dieu Lui-même au plus profond de notre être et dans le quotidien de notre vie.
Pierre qui avait renié son Maître devant une servante le proclamait désormais devant une foule entière. Les disciples qui l’avaient abandonné en le laissant seul aux mains de ses bourreaux manifestaient un courage exemplaire. Le Saint-Esprit remplissait leur propre esprit et leur offrait les possibilités et les qualités les plus surprenantes. Il répondait à tous les besoins nécessaires pour leur vie spirituelle et pour les services à accomplir. Le Saint-Esprit leur apportait son fruit et sa puissance. Ils n’aimaient plus avec leur affection humaine toujours si limitée, mais l’amour divin remplissait leur être intérieur. Leurs sentiments se trouvaient submergés par ceux du Seigneur Lui-même.
Quoique collective en ce jour de Pentecôte, cette expérience fut aussi individuelle.
Mais qui étaient ces disciples de la chambre haute ?
Tout simplement des enfants de Dieu animés d’un esprit de louange et d’adoration ayant un sens profond de la communion fraternelle ; des personnes ayant fait tant d’expériences avec Jésus depuis qu’elles l’avaient rencontré.
Cet Esprit qui les avait touchés pour qu’ils deviennent ce qu’ils étaient allait à présent leur permettre de franchir une autre étape, connaître une autre dimension.
Ce don a besoin d’être réanimé car cette valeur déposée dans la nature profonde d’un homme peut se consumer au fil des rencontres et des difficultés d’ici-bas. Ce feu divin ne doit jamais s’éteindre. Il risque seulement de manquer d’entretien. Une habitude, un affaiblissement spirituel passager peut le laisser s’enfouir sous la cendre. Il a besoin d’être attisé à nouveau, entretenu tout au long de notre vie.
Mais ce charisme ne peut être renouvelé que chez celles et ceux qui ont accepté de le recevoir. Plaçons-nous dans les conditions favorables et acceptons-le.
Laurent Van de Putte