« La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père » (Jean 1/14).
Avant de descendre au milieu de nous, Celui que nous appelons aujourd’hui Jésus-Christ, la Parole de Dieu de toute éternité, existait en esprit. Pour le rachat de notre humanité pécheresse, il fallait qu’Il vive ici-bas dans un corps semblable au nôtre. Et pour plusieurs autres raisons : s’identifier pleinement à chacun de nous dans tous les aspects de l’existence terrestre, mais sans connaître la moindre faille, le moindre péché ; payer totalement le prix de notre rachat en prenant la juste condamnation que nous méritions ; jeter les bases de ce que serait l’Eglise, son Epouse éternelle ; anéantir tous les murs de séparation, surtout concernant son peuple élu, Israël ; préparer les suites de son œuvre ici-bas par le moyen de ses apôtres, de ses disciples, et de tous ceux qui seraient appelés à leur succéder. Aussi est-il écrit : « C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais Tu m’as formé un corps ; Tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, Je viens pour faire, ô Dieu, ta volonté » (Héb. 10/5-7). Lui aussi a participé au sang et à la chair « afin que, par sa mort, Il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c’est-à-dire, le Diable, et qu’Il délivrât… tous ceux qui étaient retenus dans la servitude » (Héb. 2/14-15).
Jésus a prié pour son âme et pour son corps. « Tu ne livreras pas mon âme au séjour des morts, et Tu ne permettras pas que ton Bien-aimé voie la corruption » (Ps. 1610).
Pour notre salut, un salut parfait, Jésus ne pouvait pas repartir dans le ciel tel qu’Il était avant sa venue au milieu de nous, en esprit seulement. Le Fils de Dieu est descendu, le Fils de l’Homme et Fils de Dieu est remonté dans les sphères éternelles. Seule une entière résurrection pouvait nous assurer le salut et l’espérance de vivre là-haut avec Lui. Il fallait un tombeau vide. Lorsque les femmes ont voulu embaumer le corps de Celui qu’elles aimaient, lorsque Pierre et Jean sont entrés dans l’intérieur du sépulcre où Joseph d’Arimathée avait déposé le supplicié… vide, vide, le tombeau était vide.
Jésus est ressuscité ! Il est remonté auprès du Père esprit, âme et corps.
Un jour, nous pourrons paraître devant Lui « saints, irrépréhensibles et sans reproche » (Col.1/22). « Il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité ; et que ce corps mortel revête l’immortalité » (1 Cor.15/53).
Par la foi, nous pouvons clamer : « La mort a été engloutie dans la victoire. O mort, ou est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ?
Laurent Van de Putte