La dignité, cette reconnaissance divine qui se mérite.
Selon le livre de l’Apocalypse, dans des temps futurs, « un livre scellé de sept sceaux » sera ouvert. Constatons que « personne dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre ne fut trouvé digne d’ouvrir le livre » (Apo. Chap. 5). Que ce soient les anges, les archanges, les séraphins ou les vingt-quatre vieillards, la pureté et la grandeur de ces personnages célestes ne leur accordaient même pas le droit de le regarder.
Une question se pose : Qu’est-ce que la dignité dans le langage spirituel ? C’est avoir du poids, un poids de valeur supérieure, mériter quelque chose à la suite de plusieurs types d’actions…
Pour ouvrir le livre, il fallait quelqu’un qui soit digne de louange, qui marche d’une manière digne de la vocation qu’il avait reçue, quelqu’un dont les œuvres lui conféraient une gloire supérieure à toutes celles qui peuvent être données (Héb. 3/3).
Les vingt-quatre vieillards diront à Jésus: « Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire et l’honneur et la puissance ; car tu as crée toutes choses… » (Apo. 4/11).
« Tu es digne de prendre le livre et d’en ouvrir les sceaux, car Tu as été immolé, et Tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation » (Apo. 5/9).
Une grande mesure de dignité sera accordée à ceux qui œuvrent en faveur du salut des perdus par leur témoignage, par leur désir de remplir le ciel d’hommes et de femmes grâciés et désirent glorifier le Seigneur jusque dans l’éternité. Des servantes et des serviteurs prêts à aller de lieu en lieu pour annoncer la Bonne Nouvelle dans un esprit missionnaire.
Que notre vie porte du fruit digne de la repentance (Mat. 3/8).
Que nous ayons l’humilité et la foi de ce centenier romain qui demandait la guérison de son serviteur et disait à Jésus : « Je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ; mais dis seulement un mot et mon serviteur sera guéri » (Mat. 8/8).
Prenons exemple sur ces disciples condamnés pour avoir osé parler du Seigneur. Après avoir été battus de verges, « les apôtres se retirèrent de devant le Sanhédrin, joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le Nom de Jésus » (Act. 5/41).
Du fond de la prison où il était détenu à cause de sa foi, l’apôtre Paul écrira : « Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec amour, vous efforçant de conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix » (Eph. 4/1-3).
Laurent Van de Putte