Nous pouvons dire que Jésus est né, mais également qu’Il est venu à Bethléem car le Seigneur existe de toute éternité. La Parole de Dieu est descendue vivre dans un corps de chair.
Joseph, le fiancée de Marie, accepta cette arrivée au sein de son jeune couple malgré toutes les moqueries et les problèmes qu’il allait rencontrer. Comment convaincre l’incrédule que sa future épouse se trouvait enceinte de l’Esprit-Saint afin de donner à Jésus, la Parole éternelle et salvatrice, le corps qui ferait de Lui le Fils de l’Homme ?
Joseph allait recevoir à demeure Celui que le prophète Esaïe appelait : Emmanuel (Es. 7/14), ce qui signifie Dieu avec nous. Il allait permettre que se développe jusqu’à sa pleine maturité le bébé de l’étable de Bethléem. Quelle responsabilité !
Mais, loin de nuire à sa vie familiale, cette situation ne pouvait que l’enrichir spirituellement. Cela ne l’empêcha pas d’avoir des fils et des filles avec Marie son épouse, comme les Evangiles nous en font le rapport. La famille du charpentier de Nazareth était connue de tous et très certainement bien appréciée.
La vraie vie chrétienne n’est pas une existence de contraintes anormales mais l’évolution dans un total épanouissement
Aujourd’hui, dans l’attente de son retour, Jésus est dans le ciel de gloire s’activant à nous préparer une place. Son désir de vivre avec nous est toujours prédominant. Son nom demeure : Dieu avec nous.
Que chacun, dans son propre cœur, accepte sa venue par le moyen de son Esprit.
Que sa Parole se développe dans notre être jusqu’au stade d’une pleine maturité.
Que notre vie soit ainsi enrichie sur tous les plans : famille, travail, témoignage.
Comme Jésus est sorti du cocon familial pour répandre son œuvre de salut, que son Esprit puisse agir à travers nous et autour de nous pour la gloire de Dieu et le bien de notre société, de notre voisinage, de notre ville et de notre pays.
Que chacun reproduise le comportement de Joseph dans sa ville de Nazareth.
C’est dans ce genre d’action que doit se manifester le christianisme sur la terre pour préparer le Royaume céleste.
Que nous puissions dire : Seigneur, viens vivre en moi ; viens demeurer chez moi ; que ma maison soit ta maison, un lieu où tu pourras librement agir pour le bien de tous ceux qui m’entourent.
Laurent Van de Putte