« Au fait, il en restera quoi de tout ça ? »
L’homme qui pose cette question s’interroge sur les décisions et actions des siens.
Des paroles, des postures, des interventions, de l’agitation, des prises à témoin mais une fois que les décisions auront été vues et entendues du plus grand nombre possible, il en restera quoi ?
En restera-t-il seulement quelque chose ?
Et si oui, quelque chose d’utile ?
Sans désirer laisser sa marque dans l’histoire avec la démesure des orgueilleux, l’être humain peut effectivement s’interroger.
« …l’homme s’agite vainement… » écrit David au Psaume 39 verset 7.
Il s’agite ! Il n’est donc pas inactif, paresseux. On pourrait même penser qu’il est plein d’intentions.
…vainement… pour lui, pour le prochain, pour Dieu. Sans fruit réel, bon, utile.
Certes, l’être humain a une existence fugace : une belle fleur, puis plus rien (Ps 103/15-16).
Toutefois, arrivés au terme du voyage d’ici-bas, certains sont qualifiés d’heureux car leurs œuvres les suivent (Ap 14/13).
Ces œuvres ont existé non pour mériter quoi que ce soit, mais comme des fruits de leur salut. Renoncements, victoires dans la tentation, travail, actes d’amour auront existé sur la terre, pour Dieu et le prochain, et accompagneront ces « morts heureux » dans l’au-delà de gloire.
« Seigneur, ne me laisse pas vivres pour être inutile » Wesley
Pascal Collet