Archives par mois :novembre2024

hi archyive

Pendant très longtemps (et encore de nos jours), c’était de ne pas manger qui tuait.

Maintenant, on creuse sa tombe avec ses dents, ingurgitant avec l’alimentation standardisée des substances nocives comme un cocktail mortel.

Trop gras, trop sucré, trop salé, trop de …

Après tout, nous avons peut-être là une facette possible des « excès de table » cités parmi le œuvres de la chair de Galates 5/19-21…

Ce qui est vrai de la nourriture pour le corps, est aussi vrai de la nourriture pour l’âme.

Elle existe en effet, même si pour certains, cette (bonne) nourriture, ils ne la connaissent pas (Jean 4/32).

Comment va notre âme ?

Est-elle en bonne santé ?

Pour répondre à ces questions non secondaires (notre âme, c’est nous !), il faut en particulier se pencher sur ce qui la nourrit : que reçoit-elle, de lectures, d’images, de conversations, de compagnies (y compris celle des écrans), d’influences, de valeurs ?

Quels états d’âme entretenons-nous ?

On l’appelle le 5ème évangile : c’est le livre du prophète Esaïe, car il annonce déjà la grâce pour toutes les nations par le Messie à venir.

Il comporte un texte, une promesse divine qui demande une réponse de notre part.

« …Ecoutez-moi donc, et vous mangerez ce qui est bon, et votre âme se délectera de mets succulents. »

(Es 55/2)

Alléchant n’est-ce pas ?

Non seulement, elle se délectera, mais elle prospérera dans la Vie !

Pascal Collet

Le bruit des eaux qui grondent, déferlent, emportent donc, comme partagé la semaine dernière.

Mais pas seulement le bruit.

Leur force implique souvent des dégâts ; tout ce qui n’est pas établi, solide, ancré, enraciné pourrait être détruit.

Jésus illustre une parabole par ce fait : celles des deux constructeurs et des deux fondements. (Mat 7/24-27) :
« …les torrents sont venus… et se sont jetés contre cette maison… »

« Une inondation est venue… » écrit Luc quant à lui.

La scène nous est devenue familière, hélas !

Et nous avons vu les images de cette ruine provoquée par l’inondation et les torrents.

Pourquoi Jésus se sert-il de cela dans une parabole ?

Il entend nous montrer ce qui provoque la ruine.

Ce n’est pas l’inondation en elle-même, ni le courant d’eau rendu semblable à un torrent ; en lisant ce texte, on a vraiment l’impression que, de toute façon, et pour tout le monde, les torrents viendront !

Donc, ne tient pas debout la construction parce qu’elle est épargnée par le torrent ; n’est pas ruinée la construction parce qu’elle est atteinte par le torrent.

Les fondations font la différence ! Tout est là.

Et ces fondations représentent l’accueil fait à la parole divine, et l’obéissance qui s’en suit.

Combien de « maisons » (existences, couples, projets…) ont été emportées…

Jésus nous l’a pourtant enseigné : prenons garde !

Pascal Collet

J’évoque celui, retransmis sur les écrans, des flots, tel qu’expérimenté pour leur malheur par des milliers de personnes ici ou là, et dernièrement dans la région de Valence en Espagne.

Ce bruit, ce grondement, ce mugissement, qui diffère bien de celui d’un torrent dévalant ses pentes montagneuses et courant « normalement » de rocher en rocher…

« Une vague noire, soudaine et puis plus de maison… » rapportait un témoignage parmi d’autres.

« Les flots dévastateurs mugissent comme de grandes eaux dont le bruit tumultueux se fait entendre » écrivait Jérémie dans un autre temps et un autre contexte (51/55).

Esaïe quant à lui compare ce mugissement au tumulte des nations, déjà… (17/12)

Jésus évoque en rapport avec son retour, ce bruit de la mer et des flots : Luc 21/25.

Les hommes ne sauront que faire…

La seule chose qu’ils savent et peuvent faire, c’est de constater et réparer (si possible) après coup les dégâts.

De l’angoisse…

De façon imagée, mais pour dire quelque chose de bien réel, les fils de Koré évoquent un fleuve, mais un fleuve qui réjouit la cité de Dieu, le sanctuaire de Dieu (lire le Psaume 46).

Ces eaux là, nous pressentons qu’elles sont apaisantes, vivifiantes, bénéfiques.

Angoisse… réjouissance paisible.

« Je me suis arrêté et j’ai su que Dieu est Dieu ! »

Psaume 46/11

Pascal Collet