A l’opposé de celle du Psaume 65.
La récolte s’annonce magnifique.
C’est comme si Dieu avait parcouru le pays, et les ondées ont été comme les traces de son passage.
Les réservoirs célestes jamais à sec eux, ont abreuvé les sillons, nivelé les mottes, permis la germination et la croissance du blé.
Non seulement les champs sont beaux mais la steppe du désert habituellement endroit nu et sans intérêt participe là à la bénédiction comme les collines, prés et plaines revêtus somptueusement.
Quelqu’un a écrit : « C’est comme si le paysage tout entier s’était endimanché pour chanter ! »
Mais cette célébration joyeuse ne le cèdera en rien à une autre, celle de l’humain aimant son Seigneur !
Il lui arrive pourtant d’être accablé par les iniquités (v4) ; que va-t-il devenir ?
Pour David, regardant aux sacrifices prévus, pour nous à l’Agneau immolé expiant nos fautes, la certitude du pardon divin s’impose à lui et à nous.
Pardonnés, nous serons donc les « heureux » admis dans la présence de Dieu,
pourtant saint,
mais dont l’accès nous est garanti au moyen du sang de Jésus (Héb 10/19).
Nous le célèbrerons aussi !
Pascal Collet