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hi archyive

A l’opposé de celle du Psaume 65.

La récolte s’annonce magnifique.

C’est comme si Dieu avait parcouru le pays, et les ondées ont été comme les traces de son passage.

Les réservoirs célestes jamais à sec eux, ont abreuvé les sillons, nivelé les mottes, permis la germination et la croissance du blé.

Non seulement les champs sont beaux mais la steppe du désert habituellement endroit nu et sans intérêt participe là à la bénédiction comme les collines, prés et plaines revêtus somptueusement.

Quelqu’un a écrit : « C’est comme si le paysage tout entier s’était endimanché pour chanter ! »

Mais cette célébration joyeuse ne le cèdera en rien à une autre, celle de l’humain aimant son Seigneur !

Il lui arrive pourtant d’être accablé par les iniquités (v4) ; que va-t-il devenir ?

Pour David, regardant aux sacrifices prévus, pour nous à l’Agneau immolé expiant nos fautes, la certitude du pardon divin s’impose à lui et à nous.

Pardonnés, nous serons donc les « heureux » admis dans la présence de Dieu,
pourtant saint,
mais dont l’accès nous est garanti au moyen du sang de Jésus (Héb 10/19).

Nous le célèbrerons aussi !

Pascal Collet

Ne cherchez pas ce mot dans le dictionnaire, il ne s’y trouve pas.

Il décrit les sentiments de beaucoup après les jeux olympiques.

C’était à prévoir : à la fête, l’euphorie, l’excitation succèderait un temps de tristesse.

Et aussi grands ont pu être les accents de gaieté, aussi sombre peut être « l’après » !

La joie de l’impie existe mais elle est momentanée (Job 20/5).

Si elle a pour source quelque chose qui ne fait que passer, elle cessera forcément.

Or, tant de choses ici-bas ne font que passer…

L’être humain semble donc condamné à ne connaître que des instants de joie, à grand renfort de feux d’artifices, sons et lumières, victoires diverses mais toujours aléatoires, exubérance créée…

A moins que…

Notons bien ces étonnantes paroles de Jésus à ses disciples : « …je vous reverrai et votre cœur se réjouira et nul ne vous ravira votre joie. » (Jean 16/22)

Une joie qui ne peut être ravie !

C’est donc une joie permanente !

La suite du récit biblique (livre des Actes notamment) nous montrera l’accomplissement de cette parole y compris jusqu’au sein de la persécution : les disciples ne connaitront aucune « jostalgie », car malgré les afflictions, la joie de l’esprit de Dieu sera leur partage.

Que Jésus soit le centre, la source, la raison de notre joie !

Pascal Collet

Je ne chancellerai guère…

Psaume 62/3

Je ne chancellerai pas.

Psaume 6/7

Voilà les textes qui expliquent le titre un peu mystérieux de notre rubrique hebdomadaire !

Passer de la première affirmation à la seconde peut représenter un grand pas !

Alors, méthode Coué ? auto-persuasion ? effort de volonté ?

Si ce n’était que cela, nous ressemblerions à ces fils de l’homme qui dans la balance seraient plus légers qu’un souffle (v10) !

Cette évolution du psalmiste montre bien que la foi (en Dieu) peut croître ; voilà l’explication.

…nous croitrons à tous égards en celui qui est le chef, Christ.

Ep 4/15

Là où le cœur naturel dit souvent « oui et non », le cœur fortifié par la foi dit « oui » (répété 6 fois dans ce Psaume : v2, 3, 5, 6, 7, 10)

Notre langue française n’offre pas de mot correspondant exactement à l’hébreu, dont le sens est : voici, tout le reste retranché, ce qui seul reste vrai.

Oui !

Même si je ne suis ici et maintenant qu’un pauvre mur menaçant ruine, mon Rocher est ma fondation, et Il est Lui, une forteresse.

Pascal Collet

Qui l’est ?

Selon quelques journalistes, tel sportif après son triomphe aux jeux olympiques.

Nous ne mésestimons pas le talent, le travail, l’inné et l’acquis, ni la joie d’être le « premier ».

Mais ce « tout puissant » a dû beaucoup s’entrainer pour acquérir les capacités de la victoire, capacités qui trop rapidement pour lui, commenceront à décroitre, l’âge aidant…

Il connaitra l’affaiblissement, la diminution et finalement, comme tout à chacun la mort : alors, le tout puissant ne sera plus qu’un cadavre comme un autre…

Tout puissant ?

C’est aussi l’une des appellations de Dieu dans les Écritures, de la Genèse et l’Apocalypse.

Genèse : « …Je suis le Dieu tout puissant, marche devant ma face et sois intègre. » (17/1)

Apocalypse : « …Je suis…celui qui est, qui était et qui vient, le tout puissant. » (1/8)

…Là où l’homme ne peut que dire : j’ai été tel au temps de ma splendeur. Quelle différence !

Sans effort, sans entrainement, Dieu est par nature tout puissant, et sa préférence va à l’exercice de sa puissance, liée à son amour pour sauver et délivrer les perdus, puis les doter et les accompagner pendant la marche.

« Le Tout- Puissant a fait pour moi de grandes choses… »

Luc 1/49

Pascal Collet