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hi archyive

C’est, en latin bien sûr, l’épitaphe inscrite par sa volonté sur la tombe d’un sociologue.

La joie de la vérité !

Pour cet homme, c’est un pied de nez, ou une petite revanche teintée d’humour : en effet, de son vivant, il avait prévu un phénomène de société « dérangeant » et qui s’est réellement produit quelques années plus tard.

Mais entre-temps, quelles accusations contre lui, quelles attaques, quelles calomnies…

Le temps avait passé et confirmé la justesse de ses dires.

Gauduim véritatis ! La joie de la vérité !

Pour qui reçoit et fait sien le message de l’évangile, cette formule a tout son sens :

  • Joie d’être engendré à une vie nouvelle par la vérité Jac 1/18
  • Joie d’être libéré par la vérité Jean 8/32
  • Joie de voir l’Ecriture accomplie Luc 4/21
  • Joie de connaitre le Véritable, celui qui ne ment pas 1 Jean 5/20
  • Joie de remplacer au fond de son cœur, les faux semblants, l’hypocrisie… par la vérité Ps 51/8
  • Joie de constater l’exactitude de prophéties Héb 2/3
  • Joie de vivre une vie de piété, donc de qualité, par et dans la vérité Tite 1/1

Gaudium véritatis !

Pascal Collet

Vishing, Phishing, Spoofing, Malware, appels frauduleux, faux IBAN, faux chèques de banque…

La plupart de ces noms n’existaient même pas il y a quelques années, et la réalité qu’ils décrivent non plus.

Ces techniques de fraude se sont donc multipliées avec l’essor des réseaux sociaux et de l’utilisation qu’on peut en faire en lien avec son compte en banque…

Et demain peut-être avec l’IA des deepfakes vocaux ou vidéo…

Les voleurs ne « percent » donc quasiment plus (Mat 6/19-20), mais la « teigne et la rouille » ont pris d’autres figures…

« …tu auras un trésor dans le ciel » dit Jésus à un homme riche des biens d’ici-bas.

Un trésor, mais dans le ciel ?

Là où Christ est assis à la droite de Dieu ?

Ces « choses d’en haut », ne sommes-nous pas encouragés par les Ecritures avant tout, et par l’insécurité de celles d’en bas aussi, à nous y attacher, à les rechercher ? (Col 3/1-2).

Nous n’aurons rien à craindre des techniques et efforts malveillants des voleurs… mais tout à craindre par contre de l’incrédulité, de l’indifférence, de la tiédeur, de l’inversions des priorités.

Echappons à ces pièges et amassons-nous pour l’avenir un trésor placé sur un fondement solide (1 Tim 6/19).

Pascal Collet

Ce fils adulte va de temps à autre se recueillir sur la tombe de sa maman, femme engagée pour des idées auxquelles elle croyait.

Repensant à son engagement, il en contemple la vanité : tout le temps passé (dépensé) à écouter des choses qui jamais ne se sont réalisées, tous les efforts consentis…

L’homme dont elle défendait les idées repose maintenant en un tas de cendres dans un cimetière…

Tout ça pour quoi ?

L’histoire est un cimetière d’illusions, dit-on.

« …Sa fin sera comme une jour d’amertume » écrit le prophète Amos (8/10)

S’engager, croire, s’investir, espérer… pour des choses qui ne se réaliseront jamais… puis viendra la fin, et elle sera amère effectivement.

Presqu’à la fin de la Bible, un constat inverse est posé : « C’est fait ! » (Ap 21/6)

Il est attesté que ces paroles sont certaines et véritables (v.5) et celui qui est à l’œuvre n’est autre que le Seigneur Jésus, dans la puissance et l’éclat de son trône.

C’est fait !

Les promesses sont réalisées ;

L’accomplissement est là

L’espérance se transforme en vue

La foi préexistante à ce moment est magnifiquement confirmée : c’était donc vrai !

Ainsi, ceux qui auront choisi de « miser » sur Jésus, son œuvre et son enseignement, contempleront un jour l’exactitude, la réalité palpable des choses annoncées.

Quelle allégresse !

Jésus, le Christ ressuscité mais pas encore reconnu, sait donc bien à qui il s’adresse (Jean 20/16), sans erreur possible.

Outre qu’aucun moment dans toute l’histoire de l’humanité n’a jamais été moins approprié pour des pleurs (Jésus est ressuscité !), le prononcé de son nom fut pour cette femme affligée un baume réel et une réorientation totale de sa vie.

Une rescapée des camps de la mort durant la seconde guerre mondiale évoque dans son livre ce qu’elle appelle ses « cinq lumières » dans ce temps de l’horreur.

L’une d’entre elles est la suivante : un cuisinier de Dachau lui a demandé : « Wie heisst du ? », c’est-à-dire : comment t’appelles-tu ?

Elle poursuit en écrivant qu’elle n’était que le matricule 11152, chauve, pieds nus, en guenilles, sans apparence humaine et voilà que quelqu’un lui demande son nom !

Dans ces conditions-là, rien de banal dans cette question, n’est-ce pas ?

C’était une manière de dire : Tu es quelqu’un.

C’est à son peuple rudement châtié que Dieu dit : « …je t’appelle par ton nom… » Esaïe 43/1.

Dans ce contexte d’humiliation, ce prononcé est plein d’espoir…

Et que dire de l’ineffable prononcé du nom datant du passage d’une existence terrestre à la vie glorieuse : « Celui qui vaincra… je confesserai son nom devant mon père et devant les anges. » (Ap 3/5).

Quelle distinction personnelle,

Quel auditoire,

Quelle compagnie,

Quel privilège !

Pascal Collet