Entendons ce témoignage positivement.
Son caractère positif est rehaussé par les circonstances : pendant la 1ère guerre mondiale dans les tranchées qui voient de solides amitiés naître dans ces difficultés sans nom.
Ce témoignage fut prononcé par un mourant à un soldat/ami venu vers lui sur le champ de bataille, au mépris des paroles du supérieur et des grands dangers d’une telle démarche.
« Je savais que tu viendrais » …avant d’expirer !
Voilà la fidélité humaine à son plus haut niveau.
Le soldat qui allait mourir était sûr que son camarade viendrait vers lui, « envers et contre tout. »
Nous voici à Noël…
Un humble homme, juste et pieux aurait pu reprendre à son compte le témoignage ci-dessus : il savait que le Messie viendrait.
Il ne l’espérait pas seulement ; il le savait.
Les Ecritures l’avaient annoncé.
Or, Dieu ne peut pas se renier, n’est-ce pas ?
Et voilà Siméon recevant dans ses bras l’enfant Jésus et disant : « Voici cet enfant… » (Luc 2/34)
« Je savais que tu viendrais. »
Il est venu !
Il vient « à nouveau » (Jean 14/3)
Il revient. Nous le savons.
Adorons Celui qui s’appelle fidèle et véritable (Ap 19/11)
Pascal Collet