Archives par mois :novembre2023

hi archyive

« Je suis comme un homme qui n’entend pas, et dans la bouche duquel il n’y a pas de réplique. »

Psaume 38/15

Cet homme, David, ne répond donc pas.

C’est d’abord l’effet de sa culpabilité (v19).

Mais pas seulement : il a confiance en Dieu.

Voulez-vous toujours avoir le dernier mot ?

Vous réjouissez-vous de vos réparties ?

Triomphez-vous quand il vous semble que vous avez « remporté le match » ?

Alors, avez-vous remarqué que Dieu répond pour ceux qui savent se taire ?

Ce fut le cas

  • pour Joseph, combattu, méprisé, oublié puis honoré ;
  • pour Moïse dans la controverse suscitée par Marie et Aaron (Nombres 4-15) ;
  • pour David donc ;
  • pour Jésus son Fils dont l’absence de répartie étonna Pilate (Mat 27/14), après avoir aussi irrité le grand prêtre (Mat 26/62-63).

Mais quelle réponse magistrale de Dieu : la résurrection au matin du 3è jour !

Il ne s’agit pas de lâcheté ou de timidité.

Ecoutons encore David :

« Tu répondras Seigneur mon Dieu »

Psaume 38/16

Dieu aura le dernier mot pour le monde ; et si nous lui laissions le prononcer pour nos vies ?

Pascal Collet

Ce petit tableau accroché entre la cuisine et le salon d’une maison dont la propriétaire entre en Ehpad, n’a l’air de rien. Il va probablement finir en déchetterie car il faut débarrasser ladite maison…

Sauf que cette « croute » est un tableau d’un peintre florentin du 13ème siècle, Cimabue, et qu’il est une pièce majeure de l’histoire de la peinture.

Vendu en 2019 pour 19.5 millions d’euros avant d’être classé trésor national pour être exposé au Louvre.

Alors, tableau banal ou œuvre d’art ?

Cette histoire m’en rappelle une autre : Michel Ange parcourait une carrière ; il intima au serviteur qui l’assistait : « Apportez cet ange dans mon atelier ! »

Apercevant un bloc de marbre informe, le maitre avait discerné dans cette matière brute le chef d’œuvre qu’il allait en tirer.

Que vaut l’être humain ?

Certes créé par Dieu et à son image, le voilà pourtant si fragile, souvent si abaissé, en proie aux chaines diverses, incapable de s’élever moralement par lui-même.

Un Sauveur vint : Jésus.

Et voilà que, par la repentance et dans la foi, cet être humain devient en et par Jésus un « homme nouveau  qui se renouvelle …selon l’image de celui qui l’a créé » (Col 3/10)

Pardonné, purifié, restauré, renouvelé, transformé, de gloire en gloire ! (2 Cor 3/18)

« Seigneur, change moi… »

Pascal Collet

Le « Il », c’est Jésus, et l’homme pécheur, c’est Zachée.

Et, effectivement, c’était le cas (Luc 19/1-10).

Zachée (comme chacun) était mû par l’intérêt personnel, et il était cupide avec toutes les iniquités que ce fait entrainait.

Les maisons des pécheurs sont dangereuses ;

L’avertissement du Psaume 1/1 est parlant !

Le constat de Proverbe 7/27 plus encore.

Quelle « atmosphère », quelles influences dans ces maisons ! Quelles occasions de chute …

Pourquoi donc Jésus tient-il à y entrer ?

Et que va-t-Il y faire ?

Le Saint de Dieu dans la maison d’un pécheur…

C’est qu’Il est pleinement dans sa mission en désirant y entrer : Il est venu chercher et sauver ce qui est perdu. Zachée est perdu.

Jésus va-t-Il être contaminé par Zachée, au point de délaisser la volonté du Père pour se préoccuper de son intérêt personnel ?

Va-t-Il voir la cupidité sous un « autre jour » ?

Non ! Le Saint de Dieu sauve les pécheurs en restant saint : heureusement !

L’influence salvatrice s’exerce du saint vers le pécheur : devant le Seigneur (v8), Zachée le pécheur est réorienté magnifiquement.

Avec le Sauveur, le salut est entré dans la maison du pécheur (v9)

Jésus, viens assainir nos maisons !

Pascal Collet

Des siècles après le « premier » constat (Ps 95/10), le Saint Esprit renouvelle le même diagnostic : Héb 3/10.

Ce constat peut paraitre sévère ; ou bien : est-ce nous qui refusons d’apprendre et de reconnaitre ce qui est évident pour Dieu ?

Rien n’est plus trompeur que le cœur humain.

Après Satan, notre second ennemi est notre cœur. Il nous dira tout ce que nous voulons entendre, pas ce que nous devons entendre !

La vérité qui l’intéresse doit correspondre à nos pensées, désirs, penchants. Le standard de sainteté de Dieu est 1000 fois plus élevé que celui de notre cœur. Ecouter ce qu’il nous dicte nous place sur une pente dangereuse. Il est tellement facile de se laisser entrainer sans même se rendre compte du mal qui prend possession de notre esprit.

L’un des conseillers du président Nixon a dit après le scandale du Watergate : « Nous nous étions convaincus que nous ne faisions vraiment rien de mal, et lorsque nous nous sommes rendus compte que nous agissions dans l’illégalité totale, nous avions déjà perdu tout contrôle de nous-mêmes. Au début, nous n’étions coupables que d’erreurs de jugement sur un plan purement éthique, mais très vite, nous avons accepté de commettre des actes illégaux, sans remarquer que nous avions franchi la ligne de démarcation. »

Alors, pourquoi ne pas plutôt demander à Dieu qu’Il purifie notre cœur ? (Héb 10/22)

Qu’Il nous donne un cœur qui accueille et aime la vérité ? (Ps 51/8)

Qu’Il nous communique sa Parole, celle qui fera brûler nos cœurs d’un feu clair et saint ? (Luc 24/32)

Pascal Collet