Archives par mois :juillet2023

hi archyive

Un commandant de bord de la compagnie United Airlines a été condamné par le tribunal de Bobigny à 6 mois de prison avec sursis, 4500 € d’amende et une suspension de titre aéronautique pendant 1 an.

Irréprochable jusque là, il avait été vu la veille titubant, les yeux vitreux et la bouche pâteuse. L’éthylotest a confirmé: 1,32 gramme d’alcool par litre de sang, soit bien plus que le seuil toléré.

Les 267 passagers de son vol apprécieront forcément sa suspension…

Car, pour bien voyager, il faut un bon pilote ou un bon conducteur.

Quelqu’un de fiable, digne de confiance : pour un passager, remettre son existence entre les mains d’un conducteur/pilote pour une heure, deux heures ou plus, ce n’est pas rien!

Pour ce qui est du « voyage de la vie », c’est pareil : partir certes, mais arriver, et à bon port !

« Ils partirent pour aller dans le pays de Canaan et ils arrivèrent au pays de Canaan » (Gen 12/5), était le verset préféré de l’homme d’état britannique Joseph Chamberlain.

Replacé dans le contexte de la révélation biblique, il en dit plus qu’il ne semble en dire: une bonne destination, un départ, un voyage ( long, périlleux) et une arrivée sains et saufs à l’endroit voulu.

« Il les dirigea sûrement, pour qu’ils soient sans crainte…« 

(Ps 78/53)

« Et vous récifs, écueils, menaces, qui présagez plus d’un malheur, calme je peux vous voir en face puisque la barre est mon sauveur.
Le gouvernail de ma nacelle, oh quel repos Jésus le tient
Si dans la nuit, mon cœur chancelle avec Jésus oui tout est bien. »

Bon voyage!

Pascal Collet

C’est le nom du projet d’un milliardaire visant à échapper à la mort ou du moins à ralentir sa venue.

Notre homme se lève à 5h tous les matins, commence sa journée par une heure de sport et ingère 1977 calories chaque jour ; plus une centaine de pilules pour la santé des artères et du cerveau, sans compter la thérapie au laser chaque semaine et le coucher chaque soir à 20h 30.

A cela, il faut ajouter une transfusion de plasma sanguin venant de son fils de 17 ans, dans l’espoir d’enrayer le vieillissement.

Ce milliardaire pense ainsi ralentir son vieillissement de 25 % : sur 365 jours, il ne vieillirait que l’équivalent de 252 jours…

La chose est entendue : « Tous meurent en Adam » (1 Cor 15/22)

La mort est « réservée » (Héb 9/27).

La répétition de l’expression « Puis il mourut » ( Genèse 5), n’est pas un accident mais c’est la norme, « le chemin de toute la terre ».

« Puis il mourut » : après quoi ? et avant quoi ? Là est la vraie question.

Après une vie dans le péché, centrée sur soi, et avant le jugement qui constatera ceci et donnera la part éternelle : une ruine loin de la face du Seigneur et de la gloire de sa force (1 Thes 1/9).

Ou après ce demi tour, cette repentance accompagnant la foi au Christ Sauveur et Seigneur, après une existence centrée sur Lui, et avant donc de le rejoindre là où il est pour être toujours avec Lui (Jean 14/3) ?

Vivons bien, mourrons bien, en Jésus-Christ !

Pascal Collet

Arrivés à la fin du Livre, n’est-il pas instructif et consolant (ou redoutable !) que le Seigneur prononce ces mots ?

Ils semblent être l’écho du début : « Au commencement, Dieu créa… »

Il est vrai qu’Il est l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin.

Après tout ce que l’homme aura fait,
après les œuvres finales du diable et de ses acolytes,
après les succès initiaux puis les désastres des uns et des autres,
après leur apparition et leur jugement, le mot de la fin appartient au Seigneur !

A nous, sur la vie desquels on pourrait dire : « Ce n’est ni fait ni à faire », pour définir l’erreur, le mauvais choix, les pensées humaines fausses : pourquoi ne pas aller à Lui ? Il fait à merveille !

A nous qui existons dans ce qui a été défait, comme au jardin d’Eden : sans communion avec Dieu, sans assurance vraie, sans paix du cœur : Il peut refaire ce qui a été défait.

Que nos existences, comme Le livre de la révélation, se terminent sous l’autorité de celui qui est sur le trône et qui dit : « C’est fait ! ».

« …c’est Lui qui le fera. »

(1 Thess 5/24).

Ce témoignage a été écrit sur un mur de la ville de Pompéi avant que cette dernière ne soit détruite par l’éruption du Vésuve en l’an 79.

Traduction : « Nous sommes heureux ici. Continuons ainsi. »

Heureux ici ?

Chez les magiciennes ? Les courtisanes ? Les hommes d’affaires comme ce banquier qui a couvert les murs de sa maison de scènes intimes ?

A moins que ce ne soit devant les représentations théâtrales ou les spectacles de gladiateurs ?

A la taverne peut-être ?

Toutes ces choses ayant été redécouvertes par les fouilles.

Comme on est loin du bonheur vécu, perdu puis retrouvé d’un David, tel qu’il l’exprime au Psaume 32 : bonheur du pardon de Dieu, d’un esprit sans fraude, d’une communion avec Dieu où celui-ci conseille, enseigne, dirige…

« Si tu veux le bonheur, le vrai bonheur, laisse entrer Jésus dans ton cœur » chantons-nous.

« Continuons ainsi. » Vraiment ?

Je ne sais pas combien de temps avant la catastrophe, cette inscription fut écrite, mais au regard de ce qui s’est passé, combien cette parole parait hors sujet, déplacée !

L’insouciance n’a jamais empêché le drame d’arriver, n’est ce pas ?

L’invitation de l’Evangile n’est pas de « continuer ainsi » mais de faire demi tour, de changer de pensées et de mentalité.

De cela, accompagné de la foi en Jésus dépend le salut.

Pascal Collet

Telle est la traduction Darby du texte de Sophonie 3/17 qui dit dans nos versions classiques : « …Il fera de toi sa plus grande joie… » ce qui est déjà beau et grand n’est-ce pas ?

Darby donc donne : « …Il se réjouira avec joie à ton sujet… »

Peut-on se réjouir avec tristesse ???

Nous avons là l’indication d’une très grande joie divine (« …il aura pour toi des transports d’allégresse. ») dont la source est Son peuple.

Pas le peuple du début du chapitre, marqué par la souillure, l’oppression, la non communion avec Dieu. Cet état ne réjouit personne et ne nécessite qu’une chose : la repentance (2/1)

Mais le peuple purifié et qui a retrouvé son Dieu Sauveur.

La joie de Dieu dans et par son peuple…

N’est-ce pas Sa joie à Lui qui occasionne la nôtre : chap. 3 verset 14 ?

Notre joie est alors sans « fausse note », juste.

Pensons à ne pas l’attrister : Il est si aimant !

Car Sa joie est celle de l’amour : c’est parce qu’Il aime qu’Il est si joyeux.

Que le Seigneur se réjouisse encore avec joie !

Pascal Collet