La certitude du psalmiste fait place à sa question angoissante alors qu’il s’apprête à voyager : « D’où me viendra le secours ? » (Lire le Psaume 121).
Le voyage en effet n’est pas sans danger : bêtes sauvages, sentiers scabreux, défilés étroits, ravins, bandits…
Mais la foi en « l’Invisible » mais « Vivant » et « Réel » donne des certitudes : l’Eternel te gardera de tout mal (v7)
Ceci n’implique pas une vie douillette, toujours tranquille.
Ailleurs David confesse que le malheur atteint souvent le juste (Ps 34/20) !
Pas le malheur des égarés, des pervertis qui ne cherchent pas Dieu (Ro 3/16), mais les épreuves dues à la foi en Jésus.
Les disciples doivent donc s’attendre à rencontrer des difficultés « pour Jésus ».
La vie douillette n’est pas à leur programme.
Mais cette confession du Psaume 121 implique une vie bien armée et donc bien gardée.
N’est-ce pas là l’essentiel ?
Disposer des armes spirituelles pour affronter toutes les situations qui, sans elles, nous lamineraient tant notre vulnérabilité est grande.
Celui qui a fait les cieux et la terre, qui ne sommeille ni ne dort met à disposition des Siens, en Jésus-Christ, toutes les armes dont ils ont besoin.
Leur vie est bien gardée !
Pascal Collet