Archives par mois :avril2023

Starship, la fusée d’Elon Musk a explosé jeudi quatre minutes après son décollage.

Il est prévu d’embarquer une dizaine de personnes dans une « Starship » cette année pour un voyage autour de la lune dans le cadre de la mission « DearMoonProject »

La composition de l’équipage a été donnée en décembre.

Alors, ces futurs passagers, comment vont-ils ?

Ont-ils vu les images de l’explosion, présentée comme un succès ?

Se posent-ils des questions ?

Regrettent-ils leur volontariat ?

Ont-ils des angoisses ?

Et ce, même si leur vol est reculé, ce qui parait probable…

L’aventure de la foi ressemblerait-elle à ce genre de succès ?

Ceux qui s’y lancent ne risquent-ils pas d’exploser ?

Leur part est-elle enviable ?

Oui !

Et pas seulement à cause des enjeux (salut/perdition ; vie éternelle/mort éternelle…).

Il y a une ancre de l’âme dit la Bible, et elle est qualifiée de « sûre et solide » (Héb 6/19)

Dieu lui-même est le garant de cette aventure (car c’en est une !) : il est impossible que Dieu mente (Héb 6/18).

« Le ciel et la terre passeront mais mes paroles ne passeront point. » dit Jésus

(Luc 21/33)

Projets grandioses, réalisations, succès… tout passera, et à la fin, la même parole sera encore.

Voilà notre ancre !

Pascal Collet

Arrêtons-nous brièvement sur le Psaume 3 cette semaine.

Ce qui réhausse son message, ce sont les circonstances qui l’ont vu naître. David est contraint de fuir pour sa vie devant son propre fils qui convoite le trône de « papa ».

Multitude et vanité des paroles humaines…

Certaines sont sympathique mais impuissantes,

d’autres sont cruelles,

celles qui parviennent à David sont réalistes : chassé de son trône, entouré d’ennemis, privé de son armée, on comprend les voix du verset 3 !

Il y a aussi les paroles de foi d’un homme :

tu es mon bouclier, ma gloire…
 ma lumière et mon salut

(Ps 27/1)

mon rocher, ma forteresse, mon libérateur, mon Dieu, mon bouclier, la force qui me sauve, ma haute retraite…

(Ps 18/3)

Mon Seigneur, mon souverain bien…

(Ps 16/2)

Ce ne sont pas des mots d’appropriation orgueilleuse mais de communion vraie.

Les voix du verset 3 du Psaume 3 se sont tues.

Par la providence de Dieu, de son Dieu, David a vu le cours des choses s’inverser et il est revenu sur le trône.

Il y a les mots des hommes, et le mot de Dieu, qui de toute façon, aura toujours le dernier mot.

Pascal Collet

Le moment vint où Dieu répondit à Job (Job38/1).

Et curieusement, alors que c’est une réponse, Dieu n’explique pas ce qui s’est passé dans les lieux célestes avant, il ne dit pas un mot sur les épreuves de Job et ses souffrances, il ne rétorque rien aux plaintes, protestations et lamentations de Job.

Pour une réponse, c’est une drôle de réponse….

Et pourtant, et la suite le prouve, Dieu n’est ni indifférent, ni lointain : Job sera rétabli, les circonstances changeront en bien, il aura de nouveau l’occasion de se réjouir.

L’expérience de Job nous transmet une leçon : il importe moins d’avoir toutes les réponses que de connaitre celui qui les a, et donc, de lui faire confiance.

La réponse donnée à Job, c’est en quelque sorte Dieu lui-même : Sa grandeur, Ses desseins insondables, Sa souveraineté.

Quelqu’un a dit que la souffrance était le mégaphone divin pour réveiller un monde sourd !

Dieu comme un vague service de dépannage, c’est une chose.

Dieu tel qu’Il est, c’est beaucoup mieux !

« Je reconnais que tu peux tout et que rien ne s’oppose à tes pensées »

(42/2)

« Oui, j’ai parlé, sans les comprendre, de merveilles qui me dépassent et que je ne conçois pas »

(42/3)

« Mon oreille avait entendu parler de toi ; mais maintenant, mon œil t’a vu »

(42/5)

Pascal Collet

Des centaines d’experts mondiaux ont réclamé une pause et des garde-fous dans la recherche concernant l‘IA : intelligence artificielle.

On a dit des « cerveaux numériques » toujours plus puissants que personne (pas même leurs créateurs) ne pouvait comprendre, prédire ou contrôler de manière fiable.

L’un d’entre eux, directeur de recherche en IA explique le risque de manipulation des opinions publiques avec la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux…

Or, le lecteur de la Bible ne peut ignorer que le diable y est présenté comme celui qui séduit toute la terre, et ce, dans le dernier livre : Apocalypse chapitre 12 verset 9.

Il séduira les nations, est-il encore précisé (20/8).

Des prodiges (signes) s’opèreront avec leur pouvoir de fascination (13/13).

Les séductions de l’iniquité abonderont (2 Thes 2/9-10) et orienteront le plus grand nombre.

Non que la tromperie n’ait jamais existé avant…

Mais elle sera portée au plus haut niveau…

…de sophistication !

Le prophète, saisi par la séduction de son temps et plus encore par l’Esprit de Dieu qui l’animait s’exclame : « A la loi et au témoignage !... » (Es 8/20).

Après lui, disons : A la Bible, Parole de Dieu, certaine, fiable, qui restera quand la terre et le ciel passeront.

Loin de tous les conditionnements à l’écart des manipulations diverses, elle nous donnera sagesse et lumière.

Pascal Collet