Lisons un « vieux » texte :
L’Éternel parla à Moïse, et dit: Parle à Aaron et à ses fils, et dis: Vous bénirez ainsi les enfants d’Israël, vous leur direz: Que l’Éternel te bénisse, et qu’il te garde! Que l’Éternel fasse luire sa face sur toi, et qu’il t’accorde sa grâce! Que l’Éternel tourne sa face vers toi, et qu’il te donne la paix! C’est ainsi qu’ils mettront mon nom sur les enfants d’Israël, et je les bénirai.
(Nombre 6/22-27)
Bien qu’à cet instant de la révélation, nous soyons encore loin des bénédictions spirituelles en Jésus-Christ répandues sur l’église (Ep 1/3), ces quelques mots manifestent déjà la réalité de la nature aimante de Dieu.
Tout d’abord, la bénédiction dans sa forme la plus générale avec la protection divine. Il semble que Dieu se plaise à bénir !
Puis, la face de Dieu, dans un rapport personnel, indique la bienveillance du regard divin, qui enveloppe comme une lumière du ciel celui qui en est l’objet et qui goûtera ainsi la grâce divine, dont le mot hébreu contient l’idée de s’abaisser.
Enfin, la proximité est encore plus directe : lever son visage vers quelqu’un, c’est l’observer avec attention.
Le « béni » devient l’objet particulier de l’attention et de la sollicitude divine, de là résulte pour lui la paix (schalom) qui est plus que l’absence de guerre, puisqu’elle implique le salut, le bien être, le fait d’être complet, la santé…
Cette parole n’était pas une parole magique, opérant par elle-même, mais une sûre indication de ce qui pourrait être, dans une vie de foi et d’obéissance à Dieu.
« Jésus Christ est la déclaration d’amour de Dieu à nous autres humain. »
« ..Combien l’homme est béni quand il se cache en Lui. »
Pascal Collet