Arrêtons-nous maintenant sur les policiers. Après avoir perçu dans la housse mortuaire des gémissements, leur sidération ne les a pas empêchés d’accomplir quelques gestes salutaires pour accompagner « le retour à la vie » du mort, en attendant le retour des secours médicalisés. Quand ces derniers sont arrivés sur place, ils ont constaté que l’homme était en vie et stabilisé. Le supérieur hiérarchique des policiers a donc réclamé pour eux un avancement exceptionnel.
Pourquoi pas ?
Et Jésus ?
Le Dieu de la vie, celui qui ramène le fils de la veuve, la fille de Jaïrus et son ami Lazare à une vie normale ?
Celui qui, ayant connu les affres de la mort n’a pas pu être retenu par elle : « Christ est mort pour nos péchés…il a été enseveli, et il est ressuscité le 3ème jour selon les écritures. » (1 Cor 15/3-4)
C’est quand même tout autre chose que le travail d’accompagnement réalisé par les policiers, non ? Une récompense pour des hommes valeureux et rien pour Jésus ?
« Dans les rangs de la police, l’évènement force l’admiration, » écrit un journaliste.
Mais alors, pourquoi ne pas admirer aussi Jésus ?
Et même d’abord Jésus.
Hélas, comme dans un temps reculé, force est de constater qu’il n’y a pas de place pour lui. Nos héros sont humains ou mythiques.
Il est toutefois possible que dès maintenant, notre langue soit l’interprète de nos cœurs pour confesser que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. (Phil 2/9-11)
Pascal Collet