Un artiste relatait, en rapport avec le drame de l’isolement des personnes âgées pendant le confinement, la scène qu’il avait lui-même vécue avec son papa qui était en maison de retraite avec un début d’Alzheimer.
Au début du confinement, son père le reconnaissant à son approche ouvrait les bras en disant: » viens m’embrasser »!
et le fils devait lui répondre: » on ne peut pas »!
Une barrière de plexiglas empêchait le dernier rapprochement.
Des observateurs ont employé à ce propos le terme de « mort sociale ».
« Viens m’embrasser »!
N’est ce pas là aussi ce qui pourrait être le soupir de Dieu? Cette relation aimante avec l’être humain, ne la désire-t-il pas?
La bible nous dit que Jésus est venu pour nous permettre d’aller à Dieu (Jean 14/6).
Elle dit aussi qu’il a souffert pour nous amener à Dieu (1 Pierre 3/18).
Alors, n’entendez-vous pas ce : « Viens m’embrasser »?
La barrière bien réelle du péché, obstacle humainement incontournable pour atteindre Dieu n’a-t-elle pas reçue sa réponse divine, dans l’offrande pour nos péchés de Jésus sur la croix?
Comme le père de la parabole (Luc 15/20) qui court se jeter au cou du fils qui revient à lui dans la conscience de son indignité pour l’embrasser, Dieu attend ce moment pour chacun de nous.
« Viens m’embrasser« !
Pascal Collet