Dans les documents officiels, le terme ‘vieux’ ne sera plus employé afin de ne pas traumatiser les femmes et les hommes atteints par le nombre des années. Selon l’expression biblique, il sera remplacé par : « avancé en âge » (Gen. 24/1 ; Jos. 13/1 ; 23/1 ; I Sam. 17/1 ; 1 Rois 1/1).
Nos adeptes européens de la laïcité font des emprunts à la Bible ! C’est bien.
Pour le mot : ‘mourir’, quelqu’un a proposé : s’absenter durablement du globe.
Un sourd est un malentendant.
Un aveugle, un non-voyant.
Un paralytique, une personne à mobilité réduite.
Un chômeur, un demandeur d’emploi.
Une femme de ménage, une technicienne de surface. Et nous pouvons poursuivre la liste…
Adoucir les angles, remplacer les mots, les maquiller, les enjoliver avec les meilleures intentions du monde est une altération de la vérité et peut masquer un manque de franchise. Selon l’expression bien connue, ‘il faut appeler un chat un chat’.
Dieu n’entre pas dans nos circonvolutions de langage. Pour amener les âmes à la vie véritable, il emploiera des mots sans détours, appelant le péché par son nom et n’hésitant pas à dire par la bouche de Jean-Baptiste ou par celle de Jésus : « Repentez-vous » (Mat. 3/2 et 4/17).
Lors de son voyage en Galilée, le Seigneur utilisera les mêmes propos : « Repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle » (Marc 1/15).
Concernant un fait divers de son époque, il ajoutera par deux fois : « Si vous ne vous repentez, vous périrez tous également » (Luc 13/3 et 5).
Même langage pour l’apôtre Pierre : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous… » Act. 2/38).
« …Convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur » (Act. 3/19).
L’Evangile n’a que faire de la langue de bois. La vérité exprimée dans le but de révéler clairement une situation, et permettant d’ouvrir une porte vers des bénédictions présentes et éternelles, ne peut pas supporter le masque d’un adoucissement négatif.
L’approche psychologique a ses limites.
Laurent Van de Putte