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Cette technique des peintres jouant sur leur toile entre la lumière et les ombres, cette lumière douce et tamisée, cette pénombre habilement reproduite. C’est beau pour des tableaux, mais !

Des chrétiens vivraient-ils dans un clair-obscur ? Comment s’en contenter alors que Jésus-Christ est la lumière du monde ? Oublions-nous qu’une des premières œuvres de Dieu fut de séparer la lumière d’avec les ténèbres ? (Gen. 1/4) L’apôtre Jean écrira : « Dieu est lumière, il n’y a point de ténèbres en lui » (I Jean 1/5).

Aujourd’hui, combien d’enfants de Dieu lisent moins la Bible qu’autrefois ; ceci les entraîne involontairement à prendre des ‘libertés’ avec la vérité divine. Propos entendus quelquefois : Ce n’est pas grave, c’est un détail, ne soyons pas plus royalistes que le roi…’

Des chrétiens suivront sans sourciller les modes adoptées par l’ensemble. Dans certaines églises, on encouragera les personnes nouvelles à prendre la Sainte Cène exceptionnellement pour telle occasion ; on baptisera sans exiger la repentance ; le fait d’adhérer, de paraître d’accord suffira…

L’auteur de l’épître aux Hébreux écrivait : « C’est pourquoi, laissons les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux œuvres mortes, de la foi en Dieu, de la doctrine des baptêmes, de l’imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel » (Héb. 6/1-2). Nous allons certainement être contraints d’expliquer à nouveau chacun de ces éléments. Dans leurs sermons, les pasteurs devront-ils revenir au lait et non à la nourriture solide ? (I Cor. 3/2) Probablement oui.

Après des décennies de pratique spirituelle, l’église serait-elle moins avancée que les Béréens, ces personnes qui contrôlaient les paroles de Paul et de Silas ? « Ils reçurent la parole avec beaucoup d’empressement, et ils examinaient chaque jour les Ecritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact » (Act. 17/11).

La lecture de la Bible n’est pas un simple acte de dévotion faisant partie de notre crédo quotidien, mais une nourriture apportant santé pour notre être intérieur, connaissance et approfondissement, protection, direction et assurance pour notre cheminement ici-bas.

La Bible est la parole de Dieu. Ne pas ouvrir ce livre correspond à refuser d’entendre le Seigneur, ses encouragements, ses avertissements, ses conseils. Comment pouvons-nous ainsi lui dire ‘Tais-toi’ ? Ceci entrave notre communion avec lui, fait de notre prière un simple monologue.

Il est temps pour le peuple de Dieu de mettre un terme à ses carences.

Laurent Van de Putte

Commencer une vie chrétienne vraiment spirituelle, c’est entrer dans un cheminement de paix profonde et de multiples bénédictions, ce qui n’exclut pas les conflits possibles. L’atmosphère de grâce, de pureté et de joie céleste régnant dans notre cœur n’empêche pas un fait de taille : nous vivons toujours dans un monde de péché, d’injustice, de noirceur morale et de rejet de tout ce que voudrait offrir aux hommes le Seigneur rempli d’amour.

Un des premiers dangers encouru par le nouvel engagé se présente sous la forme du découragement, malgré son enthousiasme et la puissance de sa jeune foi. Ce fut le problème du peuple d’Israël dès ses premiers pas hors du pays d’Egypte. Chacun avait pourtant connu une existence d’esclave. Le pharaon, dernièrement proclamé, n’était pas sans avoir appris l’histoire de Joseph par le moyen duquel sept années de famine destructrice furent vaincues. Il était pourtant rempli de mépris, de rancœur et d’une absence totale de reconnaissance. Le peuple avait-il oublié ? Dieu voit chaque situation et peut intervenir avant qu’un problème produise son effet négatif. Le Seigneur sait nous faire contourner les difficultés, même si cela nous semble contre-indiqué par la logique humaine.

« Lorsque Pharaon laissa aller le peuple, Dieu ne le conduisit point par le chemin du pays des Philistins, quoique le plus proche ; car Dieu dit : Le peuple pourrait se repentir en voyant la guerre, et retourner en Egypte. Mais Dieu fit faire au peuple un détour par le chemin du désert, vers la mer Rouge » (Ex. 13/17-18).

Abandonner le sentier direct pour prendre celui du désert est déjà difficile pour des hommes aguerris, mais engager toute une population, femmes, enfants et vieillards, c’est une folie. Notre Seigneur sait ce qu’il fait, comment et pourquoi il nous conduit ainsi.

« La folie de Dieu est plus sage que les hommes » (I Cor. 1/25).

Christ crucifié, n’était-ce pas une folie pour les païens d’alors ? (I Cor. 1/23)

La prédication de la croix n’est-elle pas une folie dans le monde d’aujourd’hui ? (I Cor. 1/25)

Et pourtant, c’est par ce moyen que chaque homme peut être sauvé de toutes les déchéances imaginables. C’est par ce moyen que se peuplera d’une multitude de personnes les nouveaux cieux et la nouvelle terre créés par Dieu.

Croyez que Jésus est un guide fidèle qui connaît exactement le meilleur chemin.

Il l’a déjà emprunté deux fois : une pour descendre sur la planète des hommes afin de mourir pour eux, et une autre fois après sa résurrection pour aller préparer une place favorable à ceux qui l’ont accepté comme Sauveur et Maître.

Laurent Van de Putte

Les premiers disciples disaient à Jésus : « Enseigne-nous à prier » (Luc 11/1). Parlant des chrétiens de la Macédoine, Paul écrivait à ceux de Corinthe : « Ils prient pour vous parce qu’ils vous aiment » (I Cor. 9/14) ; à ceux de la ville de Colosses « Nous ne cessons de prier pour vous » (Col. 1/3) ; et aux frères en la foi de Thessalonique « Nous prions continuellement pour vous » (II Thes. 1/11).

Encouragés par ces exemples et par l’affection manifestée les uns pour les autres, les chrétiens entrent dans une profonde intercession en faveur de leurs bien-aimés pour leurs divers problèmes. Mais que demander si nous n’avons reçu aucune révélation à leur égard ? Bien sûr, nous essayons d’analyser les situations, les difficultés, et nous demandons au Seigneur d’intervenir dans un sens qui nous semble favorable. Mais, selon les circonstances et les besoins profonds de la personne, quel est le meilleur chemin de bénédiction ?

Avec de louables intentions, il peut nous arriver d’intercéder à l’encontre de la volonté de Dieu. C’est lui le plus expérimenté des psychologues, le plus grand des architectes, le plus habile des potiers, le réparateur des brèches par excellence. Ne lui dictons pas nos solutions sur la façon d’agir. Lui seul sait ce qui convient, non seulement pour le temps présent mais encore dans la perspective d’une victoire, d’un salut et d’un bonheur éternel pour tous ceux que nous aimons.

Dans son souhait du meilleur pour chacun de nous, le Seigneur permet parfois que nous passions par un temps d’attente et de difficulté semblable à un désert. Mais le désert n’est pas toujours un lieu de perdition et de mort. Jésus l’a connu. Jean-Baptiste l’a connu. Moïse et Aaron durent le traverser. Il s’avère être souvent propice à la réflexion, à une remise en cause, ou tout simplement, au recadrage d’une vie spirituelle.

Que Dieu réponde à notre prière par une intervention immédiate, par une parole de révélation, voire même par un silence, il répond toujours de la manière la plus efficace.

Alors, comment intercéder si je ne sais pas ce qui est le plus favorable pour telle personne ? Que dire pour ne pas courir le risque de dicter à Dieu le fruit de mes faibles pensées humaines ?

‘Père céleste, dans le nom de Jésus et par l’action de ton Esprit, que tu délivres ou ne délivres pas, que tu guérisses ou ne guérisses pas cette personne, quoique tu permettes, fais-le pour ta gloire et pour son bien, car je sais que tu l’aimes et veux la bénir tellement plus intensément que moi. De tout mon cœur, je te fais confiance. Manifeste ta gloire en cette circonstance. Amen’.

Laurent Van de Putte

Dans des temps anciens, l’homme du peuple qui découvrait sa culpabilité dans bien des aspects de sa vie apportait un animal, brebis ou chèvre, posait ses mains sur sa tête et l’égorgeait. Une manière de faire un sacrifice d’expiation. ‘Je place sur cette victime mes propres fautes, je la fais mourir à ma place afin que son sang couvre mes erreurs.’ 

Au printemps 1947, un jeune bédouin découvrit de nombreux manuscrits cachés depuis des siècles dans les grottes de Qumram ; notamment, un parchemin en peau de brebis où se trouvait écrit dans son entier le livre du prophète Esaïe. Voici ces propos datant d’environ 800 ans avant la venue de Jésus sur la terre des hommes :

« Homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé… Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui… L’Eternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. Semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie…Il n’a point ouvert la bouche. » (chapitre 53)

Extraordinaires paroles de la Bible vécues par Jésus-Christ, l’envoyé de Dieu comme un agneau divin.

De tout temps, la notion du sacrifice fut reconnue jusque dans les contrées les plus lointaines, quelque soit le type de civilisation rencontrée.

Le pardon des péchés, la paix du cœur, le repos de l’esprit, le salut, l’espérance d’une vie éternelle sont indispensables à chacun, même si publiquement beaucoup les rejettent.

Aujourd’hui, pour celles et ceux qui repoussent ces vérités, comme pour les adversaires du Sauveur au moment de la crucifixion, Jésus est un homme qui fut tué.

Pour les chrétiens de tous les âges, Jésus est une victime qui fut sacrifiée pour chacun d’eux.

Tué ou sacrifié ? A chacun de donner sa réponse.

Laurent Van de Putte