Nous pouvons nous incliner devant un roi, devant un supérieur et ne nous courber que face à sa fonction, son titre ; une simple attitude physique. Mais en tant que chrétien, lorsque nous nous inclinons devant Dieu, c’est devant son infinie personne, devant tout ce qu’il est et ce qu’il représente avec le désir profond de participer à son action.
– Ce qu’il est : l’amour, la grandeur, la fidélité, la justice, l’équité, la beauté.
– Ce qu’il veut : le salut et le bonheur de chaque homme, la délivrance pour une vraie liberté, celle de l’âme, du cœur et de l’esprit.
– Ce qu’il représente entre autres réalités : le rétablissement de toutes choses, le monde à venir et ses merveilles, l’éternité et la manifestation continue de son pouvoir créatif par le moyen de Jésus accompagné de son épouse, l’Eglise qu’il s’est formée.
Il est bon d’incliner notre cœur et notre oreille vers le Seigneur. Ne s’est-il pas abaissé lui-même vers nous ? David a écrit : « J’avais mis en l’Eternel mon espérance ; et il s’est incliné vers moi, il a écouté mes cris » (Ps.40/2).
Il est regrettable que beaucoup de chrétiens ne se mettent plus à genoux pour prier notre Dieu. Pourtant les Saintes Ecritures nous montrent des exemples évidents :
Dans le jardin de Gethsémané, juste avant son jugement et sa crucifixion, Jésus lui-même se mit à genoux pour prier son Père (Luc 22/41).
Face au corps mort de Dorcas, l’apôtre Pierre se mit à genoux devant Dieu et pria pour la résurrection de cette femme (Act. 9/40).
Lors de son martyre, alors que les pierres de la lapidation pleuvaient sur lui, Etienne se mit à genoux et pria en faveur de ses bourreaux : « Seigneur, ne leur impute pas ce péché ! Et après ces paroles, il s’endormit » (Act. 7/60).
Pour la connaissance de la dispensation de la grâce qu’il a reçue par révélation et pour le ministère qu’il lui fut accordé, l’apôtre Paul écrivait aux chrétiens d’Ephèse : « A cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père… » (Eph.3/14). C’était pour lui une attitude de reconnaissance.
Un jour se réalisera cette prophétie d’Esaïe que nous trouvons dans l’épître aux Romains : « Tout genou fléchira devant moi, et toute langue donnera gloire à Dieu » (Rom. 14/11).
Devant Jésus qui a paru comme un simple homme, qui s’est humilié et rendu obéissant jusqu’à la mort de la croix, que le Père a souverainement élevé, il est écrit : « que tout genou fléchisse, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Phil.2/5-11).
N’est-ce pas une bonne attitude à conserver ?
Laurent Van de Putte