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Nous ne pouvons pas porter crédit à toutes les informations qui nous parviennent. Après un certain cheminement, elles sont toujours plus ou moins teintées des analyses de ceux qui les diffusent. Nous les recevons fréquemment déformées, minimisées ou amplifiées. Nous avons donc le droit d’en rechercher la véracité, surtout si elles représentent un danger potentiel.

Le cri d’un prophète concernant une menace se répercute de pays en pays pour nous parvenir irrémédiablement. Il n’est pas transmis seulement de façon orale mais écrit sans l’ombre d’une altération depuis bien des siècles. Il est possible de transformer une parole, pas cet écrit. La patience de Dieu sur notre monde pécheur va connaître son terme. Beaucoup fermeront les yeux pour endormir leur conscience et celle de leurs interlocuteurs en disant : ‘Depuis le temps qu’on en parle ; ce n’est pas près d’arriver !’ Néanmoins, il n’en demeure pas moins vrai que le pire et le meilleur sont à la porte.

« On me crie de Séir : Sentinelle, que dis-tu de la nuit ? Sentinelle, que dis-tu de la nuit ?

La sentinelle répond : Le matin vient, et la nuit aussi. Si vous voulez interroger, interrogez ; convertissez-vous, et revenez » (Es. 21/11-12).

Le matin vient pour certains ; celui d’un jour nouveau tellement différent de tous les autres ; le jour d’une entrée dans un bonheur éternel, dans la dimension d’une vie inaltérable.

Pour d’autres, la nuit vient. Paul écrivait déjà aux chrétiens de Rome : « C’est l’heure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru. La nuit est avancée et le jour approche » (Rom. 13/11-12).

Quelle heure est-il au cadran de l’éternité ? Scientifiques et autres personnes se posent cette question.

Pourquoi ne pas interroger le mieux placé pour nous répondre : Dieu, l’Auteur des jours, le Maître du temps ? Pourquoi ne pas nous adresser à Lui dans une prière sincère faite au Nom de Jésus, le seul intermédiaire efficace ? Sans nous en préciser la date, au fil de notre lecture de la Bible, Il pourra nous faire comprendre le déroulement des évènements qui précèderont ce bouleversement.

Après avoir crié son information, la sentinelle apporta le principal des conseils : « Convertissez-vous et venez » (Es. 21/12). Faites un demi-tour sur le chemin où vous menez votre vie, et venez, ou revenez.

Depuis des siècles, cette invitation traverse le temps apportée par des hommes fidèles. Elle va bientôt parvenir à son terme car le matin vient et la nuit aussi.

Laurent Van de Putte

Se disculper est une habitude humaine déjà atteinte par l’enfant dès qu’il commence à pouvoir raisonner. ‘C’est pas moi ! C’est mon frère qui m’a dit…’.

Adam : « La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre… » dont la nourriture était défendue (Gen. 3/12).

Eve : « Le serpent m’a séduite et j’en ai mangé » (Gen. 3/13).

Et cette habitude a traversé les siècles.

Prétendre que Jésus n’était pas un homme comme les autres et qu’il lui était plus facile de ne pas succomber au péché que nous, ceci afin de minimiser ou d’excuser nos faiblesses, subsiste quelquefois dans l’esprit de certains chrétiens.

Paroles d’avocats : ‘Que voulez-vous monsieur le juge, son père et son grand-père se conduisaient comme cela. Il y a dans ses ancêtres des personnes qui ont vécu vraiment en dehors des lois les plus élémentaires. Ne dit-on pas tel père tel fils ?’

Il est vrai que l’aspect héréditaire touche le physique. « Les pères ont mangé des raisins verts et les dents des enfants ont été agacées » (Jér. 31/29).

Sur le plan mental et psychique, une éducation peut transmettre les mêmes défauts ou les mêmes valeurs, provoquer les mêmes réactions, mais de là à vouloir se décharger totalement de nos erreurs et de nos liens sous prétexte d’hérédité, c’est franchir un pas non inscrit dans les Saintes Ecritures.

En quoi l’ascendance de Jésus différait-elle sur le plan humain ? Elle était comme la nôtre ! Nous y trouvons les mêmes témoignages, bons et mauvais. Considérez quelques éléments de sa généalogie :

Jacob, menteur et voleur. Ruben qui alla coucher avec la concubine de son père (Gen. 35/22).Thamar qui fit la même action avec son beau-père pour une cause qu’elle aurait certainement pu régler autrement. Rahab la prostituée. David le meurtrier. Bath-Shéba l’adultère. Arrêtons, cela suffit.

C’est bien sa vie personnelle, pure et sans tâche, sa totale victoire sur le péché qui amena Jésus a connaître la résurrection et être « déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l’Esprit de sainteté » (Rom.1/4). Auparavant, il était fils d’Abraham, fils de David, fils de Marie, né de Dieu, totalement homme, exposé à toutes les tentations, comme nous. En sa personne « nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché » (Héb. 4/15).

Combien est grand le vainqueur du Calvaire, le triomphateur de la mort, celui qui est souverainement élevé. Nous pouvons réellement l’appeler Sauveur et Seigneur.

Laurent Van de Putte

Entre la satisfaction et la griserie, le mur, s’il en existe un, semble bien fragile et perméable. Oui quand la satisfaction est un vrai bonheur, une joie saine, un contentement normal, mais non à la griserie, cette légère exaltation physique comparable aux premières impressions de l’ivresse selon le dictionnaire Petit Robert. Non à la griserie qui nous emporte et nous fait perdre une mesure de retenue ; non à l’euphorie capable de nous aveugler momentanément.

Au jour de la Pentecôte, lorsque la foule pensait que les disciples étaient pleins de vin doux, l’apôtre Pierre apporta vite un démenti (Act. 2/13-15).

Une profonde satisfaction nous pousse à la louange envers le Seigneur et peut nous accompagner dans la réussite de nos entreprises, mais veillons à ce qu’une légère expression de griserie ne vienne nous étourdir, altérer notre jugement et mettre à notre compte une part de gloire qui doit revenir à Dieu. N’est-ce pas ce qui est arrivé à l’homme riche de la parabole ? Que disait-il après sa réussite, et surtout dans quel état d’esprit le disait-il ? « Voici ce que je ferai ; J’abattrai mes greniers, j’en bâtirai de plus grands, j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens ; et je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années ; repose-toi, mange, bois, et te réjouis » (Luc 12/18-19).

Ne ressentons-nous pas une certaine ivresse dans ses propos ? N’est-il pas préférable de se réjouir humblement en rendant honneur et gloire à Dieu ?

C’est fréquemment après une action réussie que l’ennemi de nos âmes essaye de communiquer le trouble, après un témoignage rendu et porteur d’un fruit réjouissant, un résultat particulier dans notre travail, une promotion qui nous apporte une mesure de reconnaissance pour notre activité.

A leur retour de mission, Jésus dut tempérer l’enthousiasme des soixante-dix envoyés.

« Les soixante-dix revinrent avec joie, disant : Seigneur, les démons mêmes nous sont soumis en ton nom. Jésus leur dit : Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair… Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux » (Luc 10/17-20).

Je souhaite à chacun la réussite dans ses entreprises, dans l’apport de son témoignage, dans l’œuvre qu’il réalise, spirituelle et matérielle, la bénédiction pour toutes celles et tous ceux qui l’entourent, beaucoup de bonheur et de joie, de dynamisme et de perspectives de projets, mais tout cela dans une saine mesure, en n’oubliant pas que sans le Seigneur, nous ne pouvons rien faire. Dieu pourrait se passer de nous. Il nous accorde le privilège de sa présence et de son aide.

En finalité, disons simplement : « nous avons fait ce que nous devions faire » (Luc 17/10).

Laurent Van de Putte

Satan se déguise en ange de lumière pour mieux nous tromper.

Comme notre Dieu, il se présente sous une forme trinitaire : Le dragon ou l’autorité suprême, l’anti-christ ; et sous la forme d’une troisième personne, le faux prophète.

Notre Père céleste a envoyé Jésus pour nous apporter le salut et une véritable manière de vivre que nous appelons le christianisme lorsqu’il n’est pas tronqué par ceux qui le présentent.

Satan envoie l’anti-christ, ce messie diabolique qui élève la créature humaine en lui offrant une sorte de déification conduisant davantage vers l’orgueil que vers l’humilité, vers les licences et l’anarchie plutôt que vers la pureté et le respect des autres.

A travers les âges, Dieu a permis que se manifestent des hommes fidèles, des exemples à suivre.

De même, au cours de chaque siècle, Satan a fait œuvrer ses serviteurs habiles en tromperie en séduction et en destruction. Est-il nécessaire de les nommer ? Leurs noms sont inscrits dans les mémoires accompagnant l’horreur des guerres, et tant de conflits et d’oppositions.

A la croix, Jésus, l’Agneau de Dieu, fut frappé à mort et connut la glorieuse résurrection.

L’anti-christ, sous la forme d’une bête, fut « comme frappé à mort, mais sa blessure mortelle fut guérie » (Apo. 13/3).

Entre son baptême et sa mort, le ministère du Seigneur dura environ trois années et demi.

« Il fut donné à la bête d’agir pendant quarante deux mois » (Apo. 13/5), soit 3 ans et demi.

La veille de sa crucifixion, Jésus remit à ses disciples une coupe que nous partageons au moment de la Sainte-Cène , une coupe de bénédiction.

L’anti-christ remet aussi une coupe « à la femme vêtue de pourpre et parée d’or (Apo. 17/4), mais quelle différence ! Elle est remplie d’abominations et d’impuretés.

Combien d’autres apparentes similitudes sont trouvées dans les comportements diaboliques.

Quant à la troisième personne de la trinité satanique, le faux prophète (Apo. 16/13), il se montre avec deux cornes d’agneau exerçant tout le pouvoir de la première bête dont la blessure mortelle a été guérie (Apo. 13/12-14). Cet anti Saint-Esprit opère de grands signes afin d’attirer les habitants de la terre et leur donner une marque d’identification. C’est lors de cette période que se développeront trois aspects destinés à diriger le monde pendant un temps : Une tri-unité économique, politique et religieuse. Nous en observons déjà les signes annonciateurs.

Deux alternatives et non pas trois, quoiqu’en pensent les champions de l’humanisme.

Nous pouvons encore choisir aujourd’hui le règne sous lequel nous souhaitons vivre.

Laurent Van de Putte

Vingt siècles nous séparent du jour glorieux où le nombre des disciples augmenta d’environ trois mille âmes (Act.2/41). Il est vrai qu’une atmosphère de prière jointe à l’effusion puissante du Saint-Esprit formaient un élément déclencheur en cette heure de Pentecôte. Les multiples guérisons jalonnant le livre des Actes des Apôtres apportaient aussi une interrogation non négligeable. Le zèle des personnes nouvellement touchées par la grâce de Dieu bousculait bien des obstacles et des préjugés. Ajoutons les persécutions sectorielles infligées par les armées romaines provoquant un brassage des populations et permettant d’atteindre des régions non éclairées.

Néanmoins, il nous faut insister sur un mot de base lourd de conséquences heureuses : RASSEMBLEMENT.

Parlant des premiers disciples, nous lisons :

« Ils étaient tous ensemble dans le même lieu » (Act.2/1).

« Ils étaient tous ensemble assidus au temple » (Act. 2/46).

« Ils élevèrent la voix tous ensemble » (Act. 4/24).

« Ils se tenaient tous ensemble au portique de Salomon » (Act. 5/12).

« Après nous être réunis tous ensemble… » (Act. 15/25)

Ajoutons cette autre expression : D’un commun accord.

« Tous, d’un commun accord, persévéraient dans la prière » Act. 1/14).

Dès leur première rencontre avec Jésus sur les bords du lac de Tibériade, Simon Pierre, André, Jean et Jacques furent engagés pour pratiquer la pêche aux âmes perdues : « Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes » (Mat. 4/19).

Individuelle, la pêche à la ligne permet de répondre aux besoins d’une famille ; pas toujours. Collective, la pêche au filet peut répondre aux besoins d’une ville, d’une région ou d’une nation. Elle est belle cette image des côtes africaines où tous les habitants d’un village sont réunis pour tirer le filet sur le rivage.

Un autre point de rassemblement : le lieu. Nos chalutiers ont des sonars pour repérer les bancs de poissons. Qui serait assez inconscient pour jeter le filet là où il sait qu’il n’y a rien. En ce qui nous concerne, nous connaissons exactement l’endroit où se trouvent les âmes ayant besoin du salut en Jésus-Christ.

Chacun de nous doit sortir du cocon protecteur où règne la chaleur spirituelle pour affronter les endroits où la pêche est la plus abondante. Cette attitude précède toujours ce que nous appelons : le réveil.

Laurent Van de Putte