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Il y a quelques années, Joshua Liebman écrivait : La vie de beaucoup de gens est faite de petits suicides. Ils détruisent leurs talents, leurs forces, leurs facultés créatrices. Apprendre à se faire du bien à soi-même est parfois plus ardu que d’apprendre à faire du bien aux autres.

Jésus-Christ, le Fils de Dieu, a pu affirmer : « Je suis la résurrection et la vie » (Jean 11/25).

« Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14/6).

Parlant de Dieu, le prophète Esaïe dira : « C’est par tes bontés qu’on jouit de la vie » (Es. 38/16).

Un premier point consiste à laisser cette vie pénétrer notre cœur, à ne pas la laisser dehors. Malheureusement, pour la majorité des humains, la place de Jésus a toujours été dehors.

Dehors à la naissance. « Il n’y avait pas de place pour lui dans l’hôtellerie » (Luc 2/7).

Dehors de son pays. Joseph dut l’emporter en Egypte pour échapper à la volonté meurtrière du roi Hérode (Mat. 2/16).

Dehors de Nazareth. Ceux qui l’avaient connu dans l’échoppe de charpentier ne voulaient pas de Lui (Luc 4/29).

Dehors pendant son ministère. « Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l’Homme n’a pas où reposer sa tête » (Mat. 8/20).

En dehors de Jérusalem, sur la croix d’infamie. Il mourait pour nos péchés et offrait sa vie pour le bonheur de chacun de ceux qui l’accepteraient comme Sauveur et Seigneur.

Il nous est actuellement impossible de réaliser le prix payé afin que nous dépassions le cadre d’une simple existence et que nous parvenions à la véritable vie.

Considérons maintenant un aspect des plus importants. Dieu ne nous donne pas une nouvelle vie pour que nous seuls ayons la responsabilité de l’entretenir par nos efforts, notre bonne volonté ou nos actes de piété. Par son Esprit, Il nous aide à la conserver. Sa grâce et sa paix peuvent l’imprégner. Il veut nous maintenir en excellente santé spirituelle.

Il le fera en réponse à cette prière sincère : ‘Père, au Nom de Jésus, je désire intensément que tu sois le gardien de la vie excellente que tu me donnes. Aide-moi ainsi par ton Saint-Esprit’.

Laurent Van de Putte

La personnalité de Dieu est souveraine : Il est le Seigneur des Seigneurs, le Roi des rois.

Elle est légale : Il est le juge suprême.

Elle est dominante sur toute la création : Il est le Créateur.

Elle est spirituelle : Il est le Dieu unique.

Mais, avant tous ces aspects, la première découverte que nous faisons de Lui est sa personnalité affective. Il veut être notre Père. Toutes les notions les plus belles, les plus saintes et les plus fortes concernant l’amour sont exprimées dans sa nature. En considérant les millions d’expériences réalisées par bien des hommes à travers les âges, nous pouvons dire qu’Il nous aime comme personne ne pourra jamais nous aimer.

La relation du Père avec les hommes témoigne elle-même de son affection, de ses préoccupations et de son action :

Pour la protection des plus faibles : « Il est le Père des orphelins » (Psaume 68/6).

Pour l’éducation de notre vie : « L’Eternel châtie comme un Père l’enfant qu’il chérit » (Proverbes 3/12).

Pour nos peines les plus profondes : « Le Père voit dans le secret » (Mat. 6/4).

Pour notre nourriture spirituelle, Jésus a affirmé : « Mon Père vous donne le vrai pain du ciel » (Jean 6/32).

Parce qu’Il nous fait don de sa personne, nous pouvons dire : «Tu es mon Père, mon Dieu » (Psaume 89/27).

Pour une communion permanente avec Lui, un véritable cœur à cœur : « Nous avons accès auprès du Père » (Ephésiens 2/18).

Dans ses commentaires, l’évangéliste Oral Roberts écrivait : ‘Dieu se manifeste au peuple sous forme d’une réponse à leur besoin’.

A l’égard de chacun, Il a prévu un programme complet, personnalisé, adapté à toutes les situations et aux nécessités que nous pouvons rencontrer, de l’enfance jusqu’à notre dernier souffle ici-bas.

« Sa divine personne nous a donné tout ce qui contribue à la vie » (II Pierre 1/3).

Laurent Van de Putte

Etre agréable, prévenant, attirer la sympathie, réjouir, plaire. Qui, en général, ne souhaite pas manifester une telle attitude ? Veillons néanmoins à ne pas cultiver le désir de se plaire, plaire à soi-même. C’est ce qu’écrit l’apôtre Paul : « …ne pas nous complaire en nous-mêmes… Car Christ ne s’est pas complu en lui-même (n’a pas cherché ce qui lui plaisait » (Rom. 15/1-3).

Plaire nécessite un aspect relationnel. « Celui qui se tient à l’écart cherche ce qui lui plait » (Prov. 18/1). Cela ne signifie pas qu’il trouve obligatoirement ; et puis, sait-il réellement ce qu’il espère ?

‘Ce n’est pas assez de plaire, il faut encore savoir aimer’ (Jean François Marmontel (1756).

Tout chrétien est conscient du témoignage à rendre quant à ses expériences avec le Seigneur, mais ne nous plaisons pas à chanter nos actions ; parlons-en simplement, autrement, nous risquerions d’être entachés par un esprit de suffisance. C’est en vue de l’édification que nous levons le voile intime de nos expériences spirituelles.

« Que chacun de nous complaise au prochain pour ce qui est bien en vue de l’édification » (Rom. 15/2).

Combien souvent entendons-nous cette expression : ‘Nous ne pouvons pas plaire à tout le monde’. En tant que chrétiens, il nous est impossible de nous conformer aux choix de vie ne correspondant pas aux vraies valeurs, impossible de rire de tout et de n’importe quoi, impossible de partager des erreurs même pour un instant, sous prétexte de plaire.

L’apôtre Paul  écrivait aux esclaves de son époque : « Serviteurs, obéissez à vos maîtres…, non pas sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais comme des serviteurs de Christ » (Eph. 6/5-6).

« Dieu nous a jugés dignes de nous confier l’Evangile, ainsi nous parlons, non comme pour plaire à des hommes, mais pour plaire à Dieu qui sonde nos cœurs » (I Thes.2/4).

Vu sous cet angle, plaire dans le bon sens devient une bénédiction dans laquelle nous devons progresser.

« Au reste, frères, puisque vous avez appris de nous comment vous devez vous conduire et plaire à Dieu, et que c’est là ce que vous faîtes, nous vous prions et nous vous conjurons au nom du Seigneur Jésus de marcher à cet égard de progrès en progrès » (I Thes. 4/1).

Laurent Van de Putte