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Dieu ne laisse jamais un de ses disciples entrer dans une situation de péché sans le prévenir du danger ; Il le fait directement, personnellement et collectivement. Dans son enseignement, Jésus présente suffisamment d’éléments pour permettre à chacun d’analyser tous les problèmes susceptibles de nous entraver.

Comme tous les autres disciples, Judas, celui qui le livra à la condamnation, bénéficia des conseils du Maître.

Lors de la dernière veillée précédant son arrestation, au moment où le Seigneur institua la Sainte Cène, n’a-t-il pas signalé que l’un d’entre eux le trahirait, « l’un de vous me livrera… Judas, qui le livrait, prit la parole et dit : Est-ce moi, Rabbi ? Jésus lui répondit : Tu l’as dit » (Mat. 26/20-25). Il leur rappela une prophétie précise à ce sujet tout en présentant le danger d’une telle action. « Le Fils de l’homme s’en va selon ce qui est écrit de Lui. Mais malheur à l’homme par qui le Fils de l’homme est livré ! Mieux vaudrait pour cet homme qu’il ne fût pas né ! » (Marc 14/21)

Des siècles avant, le roi David avait prévenu l’auteur de cet acte dans l’un de ses psaumes. « Celui-là même avec qui j’étais en paix, qui avait ma confiance et qui mangeait mon pain, lève le talon contre moi » (Ps. 41/10).

Jusqu’à l’heure ultime de l’arrestation, Judas pouvait se rétracter. Même lorsque suivi d’une foule armée d’épées et de bâtons, il allait accomplir son acte d’ignominie pour trente pièces d’argent, à l’instant où Jésus lui dit avec une peine profonde : « Compagnon, ce que tu es venu faire, fais-le » (Mat. 26/50), ne pouvait-il pas dire : Non ! Seigneur ?

Lorsqu’un chrétien des temps passés ou de notre temps, un vrai disciple de Jésus, se dirige vers des actions inadmissibles, le Seigneur qui a prévenu Balaam sur le chemin de l’erreur au moyen d’un miracle saura le mettre en garde bien avant qu’il ne soit trop tard (No. 22/1-35). Impossible de dire : Je ne savais pas ; je ne l’ai pas fait exprès. Jamais, Jésus notre guide et bon berger ne nous conduira sur un sentier d’égarement ou nous laissera succomber sous les assauts d’un ennemi. Celui qui est appelé : le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14/6) nous conduira toujours sur le sentier le plus sûr, la vérité sans variation de teinte, la vie véritable dans tout ce qu’elle comporte d’équilibre, de puissance et d’espérance glorieuse. Comment pourrait-Il oublier que le salut de nos âmes Lui a coûté si cher ?

Ne soyons pas des personnes anxieuses par crainte de désobéir dans un moment de faiblesse de s’égarer involontairement de la voie du Maître par manque de connaissance. Dieu garde l’enfant nouvellement converti, l’adolescent et ses tâtonnements, l’adulte et sa recherche de perfection, le vieillard à l’orée d’un monde nouveau pour lui.

Laurent Van de Putte

« Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux » (Mat. 7/12). Voulez-vous qu’ils vous aiment ? Aimez-les. Qu’ils vous aident ? Aidez-les selon vos possibilités. Même cloué sur un lit d’hôpital, vous pouvez prier pour ceux qui vous assistent.

Au lieu de nous plaindre comme certains le font, n’oublions pas que, dans une certaine mesure, les personnes sont à notre égard ce que nous faisons d’elles. Nous pouvons fréquemment agir favorablement sur leur comportement.

Naturellement, ceci demande une part d’engagement personnel. N’attendons pas tout des autres sans rien leur apporter. La sociabilité, la convivialité, l’amitié, le cœur à cœur réclament un investissement. Il ne sera peut-être pas toujours payé de retour mais dans l’ensemble, il représente une démarche positive.

Que lisons-nous, et que ne lisons-nous pas dans la Bible ?

Attendez qu’on vous ouvre la porte ? Non ! « Frappez et l’on vous ouvrira » (Mat. 7/7).

Attendez de trouver ? Non ! « Cherchez et vous trouverez » (Mat. 7/7).

Si une existence ici-bas demande des investissements, ceux-ci sont également nécessaires pour notre vie spirituelle.

Une simple approche de la Bible nous fait découvrir une quantité de verbes écrits à l’impératif . Ils nous invitent à nous placer au centre du chemin à suivre.

« Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés…» (Jean 13/34).

« Allez… et prêchez la bonne nouvelle » (Marc 16/15). Exhortation à partager notre foi.

Paul incite les chrétiens à « travailler de mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur » (I Cor. 15/58).

Jacques nous éclaire en disant : « La religion pure et sans tâche devant Dieu notre Père consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du mal » (Jacques 1/27).

La lecture du livre des Psaumes montre bien des engagements à la gloire de Dieu.

« Je louerai l’Eternel de tout mon cœur, je raconterai toutes tes merveilles. Je ferai de toi le sujet de ma joie et de mon allégresse, je chanterai ton nom, Dieu, Très-Haut ! » (Ps. 9/2-3).

« Je te louerai dans la droiture de mon cœur » (Ps 119/7).

« Je louerai l’Eternel tant que je vivrai, je célèbrerai mon Dieu tant que j’existerai » (Ps. 16/2)

Quand nous pensons que sur le plan spirituel, un verre d’eau offert sera récompensé, à quoi peuvent s’attendre ceux qui travaillent à l’œuvre du Seigneur ?

Que ce soit auprès des hommes ou auprès de Dieu, c’est à long terme que nous investissons, dans la pensée de l’éternité.

Laurent Van de Putte

Par sa venue sur la terre des hommes et par les effets de son œuvre accomplie, Jésus nous a donné sa vie. Dans ses enseignements et tous ses conseils, dans l’expression de ses sentiments, de son amour et de sa miséricorde, dans son témoignage démontrant sa patience, sa persévérance, son courage et son zèle, Il nous a montré le comportement nécessaire pour vivre véritablement tout au long de notre pèlerinage ici-bas.

Oui ! Jésus nous a donné sa vie jusque dans les moindres exigences de la loi. Aucun détail n’a été occulté.

Maintenant, en lisant les derniers chapitres des quatre évangiles, quelques heures nous séparent de sa crucifixion. C’est l’institution de la Sainte Cène, puis le lavement des pieds des disciples, non comme un acte à pratiquer, mais comme un exemple d’humilité et de service favorable à la communion fraternelle, ses dernières conversations avec ceux qui l’ont accompagné pendant trois années et demi, quelques recommandations, des mises en garde, une à Pierre en particulier. Son esprit se trouble à l’instant où Il annonce avec tristesse : « L’un de vous me livrera » (Jn 13/21). « Seigneur, qui est-ce ? » demandera Jean. « C’est celui a qui je donnerai le morceau trempé. Et ayant trempé le morceau, Il le donna à Judas ». Jésus lui dit : « Ce que tu fais, fais-le promptement » (Jn 13/25-27). Quelle conversation pénible. N’ayant pas servi à la bénédiction, Dieu fera de ce faux disciple, voleur et menteur, un instrument de malédiction.

C’est bientôt fini pour le don de sa vie. « Lorsque Judas fut sorti, Jésus dit : Maintenant, le Fils de l’Homme a été glorifié, et Dieu a été glorifié en Lui » (Jn 13/31). Aucune accusation valable possible. Une œuvre parfaite. Pas l’ombre d’un péché. Une traversée de notre monde dans tous ses aspects sans la moindre faille. C’est le triomphe de la pureté.

Il nous a donné sa vie. Maintenant, Il va nous donner sa mort.

C’est en pleine nuit la marche vers le mont des Oliviers, de l’autre côté du torrent du Cédron, l’arrivée dans le jardin de Gethsémané, la prière déchirante : « Mon Père, s’il est possible que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux » (Mat. 26/39). Le baiser de traître, la foule armée d’épées et de bâtons, l’arrestation, le jugement, la couronne d’épines. Les moqueries, la flagellation, la marche vers le Calvaire en portant le poteau d’infamie. Les clous, la croix dressée. Tous les péchés, les immondices du monde, couvrent son être. Dernières paroles. « Jésus poussa un grand cri, et Il expira » (Mat. 27/50). Jésus nous a donné sa mort. Par l’acceptation de ce sacrifice, nous sommes lavés, purifiés, libérés, sauvés, mis à part pour une éternité de gloire en sa présence.

Aujourd’hui, Celui qui est venu nous offrir sa vie et sa mort est puissamment ressuscité.

Laurent Van de Putte

A l’approche de la fin des temps et du retour de Jésus-Christ, force est de constater le changement de comportement de notre société à l’égard des valeurs spirituelles. Nous nous orientons irrémédiablement vers ces jours dont le Seigneur disait : « Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés » (Mat. 24/21-22).

Pourquoi et à cause de quoi cette détresse est-elle annoncée ? L’éloignement généralisé des hommes par rapport à Dieu n’est certainement pas sans conséquences fâcheuses. De plus en plus, le rejet du divin pour mettre en évidence l’homme et son devenir accapare bien des esprits. ‘Je crois en l’homme de demain’ est un slogan répandu en de nombreuses parties de notre planète. Hier, entendre parler de Dieu engendrait chez la majorité des auditeurs une certaine mesure de crainte, souvent superstitieuse il est vrai. Aujourd’hui, les mêmes propos sont interrompus par la moquerie, la suffisance et l’affirmation d’un athéisme aveugle.

Des évènements d’ordre spirituel qui suscitaient autrefois une ouverture d’esprit, tout au moins un sérieux étonnement, se heurteraient actuellement à un véritable front d’incrédulité.

Aux jours de la naissance de Jésus dans l’étable de Bethléem en Judée, des bergers abordés par un ange reçurent un message et un signe : « Aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez, vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche » (Luc 2/8-12). Les bergers allèrent en hâte constater ce que l’ange avait annoncé. Après avoir vu l’enfant, ils rendirent témoignage et « s’en retournèrent glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu… » (Luc 3/20).

Six mois auparavant, lors de la naissance de Jean-Baptiste, l’homme qui allait marcher « devant la face du Seigneur pour préparer ses voies » (Luc 1/76), « la crainte s’empara de tous les habitants d’alentour » (Luc 1/65). De semblables histoires connaîtraient-elles un même dénouement aujourd’hui ? Dans une période plus favorable, Jésus a dit : « …ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu’un ressusciterait des morts » (Luc 16/31).

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Plus que jamais, la voix des chrétiens doit s’élever avec dynamisme et puissance afin de proclamer le message salvateur pendant qu’il en est encore temps. Vite, le jour s’assombrit.

Faisons nôtre cette parole de Jésus : « Il faut que je fasse, tandis qu’il est jour, les œuvres de  Celui qui m’a envoyé » (Jean 9/4-5).

Laurent Van de Putte