La résurrection du Seigneur prouve la perfection de son sacrifice pour le péché des hommes. C’est aussi un miracle démontrant la puissance de Dieu, la valeur de ses promesses et leur possibilité d’accomplissement à notre égard.
Que Christ soit resté sur cette terre vouée à la destruction était hors du plan divin. Son ascension auprès du Père s’avérait indispensable pour plusieurs raisons :
– Il accomplit son rôle de sacrificateur en présentant les fruits de sa vie, son sang purificateur et sa mort comme victime expiatoire. Point par point, Il a accompli les ordonnances, la volonté de Dieu et le verdict de son jugement.
« C’est pour cela qu’Il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Héb. 7/25).
– Il nous prépare une place.
« Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père… Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi » (Jean 14/2-3).
– Concernant le monde des puissances néfastes.
Nous savons que l’homme est méchant et capable de bien des péchés. Guerres, meurtres, vols et actes contre nature sont manifestés chaque jour dans une indifférence quasi générale. Que voulez-vous ! Nous y sommes habitués. Mais, n’est-il pas aidé en cela ?
Si le bien existe, le mal occupe aussi une place prépondérante. Notre société humaine vit sous l’influence de forces destructrices qui doivent être éliminées. Après les avoir exposées en spectacle sur la terre, ne faut-il pas que Christ les réduise à l’impuissance dans le ciel ?
« Il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix » (Col. 2/15).
Jésus peut dire : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre » (Mat. 28/18).
Quant à son retour, il remplit le cœur des chrétiens de bonheur. Ce retour est lié à la mission qui leur est confiée, une mission de témoignage.
« Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création » (Marc 16/15).
Leur souhait n’est-il pas de hâter ce jour béni ?
« Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de la conduite et par la piété, attendant et hâtant l’avènement du jour de Dieu… Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera » (II Pier. 3/11-13).
Laurent Van de Putte