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Lorsque Jésus monta à Jérusalem peu de temps avant la Pâque des juifs, Il se confectionna un fouet et chassa tous les marchands du temple, « ainsi que les brebis et les bœufs. Il dispersa la monnaie des changeurs, et renversa les tables ; et Il dit aux vendeurs de pigeons : Otez cela d’ici, ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic Ses disciples se souvinrent qu’il est écrit : Le zèle de ta maison me dévore » (Jean 2/16-17).

L’apôtre Paul écrira : « Ayez du zèle, et non de  la paresse. Soyez fervents d’esprit. Servez le Seigneur » (Rom. 12/11). Le mot « fervents » ne se trouve que deux fois dans les Ecritures, mais combien il s’avère important : une fois sous forme d’exhortation « Soyez fervents d’esprit », et une autre fois appliqué comme un exemple à suivre : « Un juif, nommé Appolos, homme éloquent et versé dans les Ecritures, vint à Ephèse. Il était instruit dans la voie du Seigneur, et, fervent d’esprit, il annonçait et enseignait avec exactitude ce qui concerne Jésus… » (Act. 18/24-25).

Il y a bien un apôtre qui s’appelait Simon le zélote, celui qui brûle de zèle, mais il semble que ce nom lui était déjà attribué avant l’appel du Seigneur. De quel zèle était-il animé au moment où il rencontra le Maître ? Aucun qualificatif n’est mentionné.

 

Etre fervent, c’est bouillir de chaleur selon la signification grecque du terme.

Zèle, fervent sont des mots qui riment bien avec feu, fougue, ardeur, enthousiasme (transport divin), vivacité, activité, entrain…

‘Rien de grand n’a jamais pu être réalisé sans enthousiasme’ R. W. Emerson.

‘Le paresseux ne rôtit pas son gibier mais le précieux trésor d’un homme, c’est l’activité’ (Prov. 12/27).

‘Il est souvent préférable d’être très actif plutôt que de penser trop intensément’ Louis Bromfield.

La ferveur et l’entrain changent notre comportement à tous égards. Ils touchent également les attitudes de ceux auxquels nous nous adressons. Ils donnent à chacun une façon différente d’appréhender les diverses situations de la vie et représentent un véritable atout lorsque nous rendons témoignage. Ils portent en eux une force d’encouragement.

Pensez-vous que l’apathie, l’inertie, la nonchalance et la froideur formeront l’atmosphère qui règnera au ciel ?

Nous sommes les enfants, les frères et sœurs dont il est écrit nous concernant : « Sa postérité sera puissante sur la terre » (Ps. 112/2).

Laurent Van de Putte

Adhérer aux principes de l’Evangile, c’est lui reconnaître une valeur tendant vers un idéal à atteindre. Un premier pas est accompli.

Devenir membre d’une église fidèle dans son engagement est un deuxième pas.

Mais la volonté de Dieu réclame davantage pour notre bien. Aller jusqu’à Sa personne « comme un sacrifice vivant, saint, agréable » (Rom. 12/1), c’est la meilleure démarche à réaliser. Il est question d’un sacrifice non voué à la mort, mais à la vie. Un ‘sacrifice vivant’ a écrit l’apôtre.

Quelqu’un a dit « Il est plus facile de mourir pour sa foi que de vivre par elle. » Il est malheureusement vrai que de nombreux enfants de Dieu ont payé le lourd tribu de leur engagement. Les horreurs des souffrances et des buchers ne leur furent pas épargnées. Mais le Dieu vivant n’a jamais appelé quelqu’un à quitter la terre de cette manière, hormis Jésus Notre Sauveur qui porta le poids de notre condamnation. Le Seigneur nous appelle à vivre.

Il nous faut quand même considérer une certaine mort comme une étape obligatoire pour tout chrétien. Une mort à nous-mêmes, aux souillures, révoltes, erreurs et péchés que nous pratiquions avant d’avoir entendu résonner l’appel de Jésus au fond de notre cœur. Elle est symbolisée par la descente dans les eaux du baptême. Nous l’avons pratiquée après avoir compris ce que nous étions au tréfonds de nous-mêmes. Ce fut un temps de repentance sincère. Puis, la perspective d’une autre vie s’imprima dans notre esprit. Nous avons expérimenté une nouvelle naissance également exprimée lors de cette immersion bénie. Un homme ancien mourait laissant place à une personne remplie d’espérance. Encore un nouveau pas venait d’être franchi.

Désormais, la nature même du Seigneur nous était offerte. Le Saint-Esprit désirait nous en imprégner jour après jour. « Nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés. Nous avons donc été ensevelis avec Lui en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts pour la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie » (Rom. 6/3-4).

Maintenant, les plus glorieuses perspectives sont dévoilées à nos regards. Le passage franchi par tous les hommes devient pour nous une porte ouverte sur la vie véritable. Nous avons la vie éternelle. « Vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au Nom du Fils de Dieu. »

(I Jean 5/13)

Des responsabilités, des moyens et tout un plan d’actions nous sont confiés. Nous partageons les grâces que nous avons reçues. Nous travaillons pour ce qui ne périra jamais.

L. Van de Putte

Incroyable ! Des mois à l’avance, certaines personnes sont capables de préparer avec soin leurs futures vacances alors qu’elles négligent totalement les grandes orientations et les  indispensables engagements de la vie. Prenez pour exemple le mariage. Combien se célèbrent aux sons joyeux de la fête et se défont avec des conséquences déplorables, notamment sur les enfants. Parfois, ceux-ci sont renvoyés d’une personne à l’autre comme une balle échangée à force coups de raquette.

Quelle fut l’origine de ce grand engagement ? La couleur des yeux, la silhouette ondoyante d’un corps, le timbre chaleureux d’une voix… Est-ce suffisant pour nouer les liens d’une alliance aussi importante ?

Parlons aussi du choix qui préside à une certaine manière de vivre. Les ambitions sont louables lorsque les buts sont valables. Si la seule recherche du gain et de la promotion, remet en cause la qualité raisonnable de la vie, n’est-il pas urgent de réfléchir ?

Face à telle ou telle proposition alléchante, la réponse doit demeurer invariable. Avant de vous engager, respectez un ordre chronologique :

Premièrement, ne courez pas le risque d’affaiblir votre vie morale, votre vie spirituelle.

Deuxièmement, pensez à votre vie familiale. Si celle-ci évolue dans la normalité, vous n’avez pas le droit de la remettre en question ou de la fragiliser.

Troisièmement, les avantages matériels ne peuvent supplanter les deux premiers points cités.

Au risque de vous étonner, pour tous ces sujets, la Bible offre des conseils et le Seigneur Jésus de nombreuses bénédictions, une conduite éclairée, des assurances inébranlables, une sécurité sans faille.

Voilà la grande découverte, celle d’un Dieu actif encore aujourd’hui dans tous les problèmes des humains qui simplement le prient dans le Nom de Jésus en exprimant leurs souhaits et leurs craintes.

Remets ton sort à l’Eternel, Confie-toi en Lui, et c’est Lui qui agira (Psaume 37/5).

Laurent Van de Putte

Etre prophète aujourd’hui ne consiste pas seulement à posséder la capacité de parler au nom du Seigneur, de dévoiler des situations pour y apporter remède, de prédire des cas assez précisément pour permettre aux personnes de s’y préparer ; être prophète demande avant tout la manifestation du caractère de sainteté du Seigneur Jésus-Christ dans l’état profond de notre âme, dans nos actions et nos réactions diverses. Dépasser un certain stade pour atteindre des attitudes faisant dire au monde qui nous entoure : C’est homme est un homme de Dieu ; cette femme est véritablement une personne sainte. N’est-ce pas là le témoignage à rendre à la gloire du Seigneur ? N’est-ce pas le préliminaire nécessaire à toute activité chrétienne ?

Le Saint-Esprit confère au vrai prophète une puissante autorité dans l’enseignement qu’il transmet. Il est à l’exemple du Seigneur. « Après que Jésus eut achevé ses discours, la foule fut frappée de sa doctrine ; car Il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes » (Mat. 7/28-29). Les huissiers qui devaient arrêter Jésus pour le mettre en jugement furent obligés de confesser : « Jamais homme n’a parlé comme cet homme » (Jean 7/46).

Tout ce qui peut diriger le peuple sur la voie la meilleure, l’arrêtant ou l’encourageant devant telle décision à prendre, l’assistant miraculeusement si nécessaire, est dans les perspectives de la vision du prophète d’aujourd’hui.

Sans prétendre en porter le titre, combien de chers enfants de Dieu prophétisent dans le cadre de leur assemblée en édifiant (construisant dans la piété, solidifiant la spiritualité), en exhortant (avertissant dans un esprit d’encouragement, de conciliation) et en consolant (persuadant dans la pensée d’aider, de réconforter, d’élever toujours plus haut les âmes). Prophétiser dans cette dimension et ces aspects demeure indispensable pour la préparation et le perfectionnement de l’Eglise, la future épouse du Seigneur Jésus-Christ pour les temps éternels.

Le prophète ne se sent pas l’obligation d’apporter un message chaque jour ou chaque semaine. Ezéchiel notait fréquemment les dates de ses révélations. Nous sommes surpris par leur faible fréquence. Ne soyons pas de ces chrétiens qui apprécient le culte selon la quantité de telles interventions et qui oublient cette possibilité d’entendre la voix du Seigneur chaque fois que nous ouvrons sa parole, la Bible. Ne soyons pas des amateurs de surnaturel au point d’oublier comment Jésus, la Parole faite chair, s’est présenté sur la terre. « Il s’est élevé comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée ; Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n’avait rien pour nous plaire » (Es.53/2).

« Ayant paru comme un simple homme… » (Phil. 2/8). Mais quelle puissance, quelle efficacité ! N’est-ce pas surtout cela que nous devrions rechercher ?

Laurent Van de Putte

C’est ce que connurent les disciples du Seigneur.

Jésus assumait une activité débordante ; combien de journées remplies sans pouvoir prendre le temps de s’alimenter et de se reposer. En partageant sa vie, ses disciples étaient à même de constater ce débordement, et c’est d’un cœur sincère qu’ils souhaitaient l’assister et le protéger. Seulement, leur analyse des situations ne ressemblait pas toujours à celle du Maître.

Un exemple avec les petits enfants bruyants et grouillants, capables de l’interrompre un certain jour dans ses paroles adressées à la foule ? (Mat. 19/13-15).

Ne fallait-il pas maintenir la discipline ? Dans une circonstance semblable, ne doit-on pas favoriser un ordre d’importance ? Comme si nous demandions à un prédicateur de quitter son auditoire de cinq ou six mille personnes pour aller prier avec une vingtaine de gamins à l’âge où ils sont encore incapables de comprendre.

Attention ! Pouvoir comprendre et pouvoir recevoir sont deux possibilités parfois très éloignées l’une de l’autre.

Nous avons un Dieu souvent capable de nous surprendre.

Dans certaines expériences spirituelles, notre bonne volonté et nos meilleures dispositions peuvent nous handicaper plus que nous aider. C’est lors de circonstances semblables que nous réalisons l’importance d’être conduits par le Saint-Esprit.

Bien des interrogations peuvent jalonner la vie des chrétiens désireux de servir le Seigneur.

Pensez-vous aller mettre au courant votre entourage si le Maître vous révèle, comme à Pierre, d’aller pêcher au bord de la mer afin de trouver dans la bouche d’un poisson l’argent nécessaire pour payer les impôts ? (Mat. 17/27) Vous craindriez de passer pour un déséquilibré !

Quelle expérience !

Suivriez-vous l’injonction du Saint-Esprit vous demandant d’aller prophétiser à des ossements desséchés ? Cela arriva à Ezéchiel (37/1-14).

Bizarreries pour nos conceptions d’ici-bas, mais, face aux résultats, bénédictions de Dieu pour canaliser notre assurance humaine et développer en nous la foi en sa puissance et ses possibilités.

N’est-il pas fréquemment contraint de descendre à notre niveau pour nous enseigner ? N’est-ce pas ce que nous faisons avec nos chers enfants ?

La chenille peut-elle concevoir la pensée de devenir papillon ?

Qui peut prétendre connaître dans sa réalité la destination qu’un Seigneur d’amour réserve à ses bien-aimés ?

« Ayez foi en Dieu » (Marc 11/22).

Laurent Van de Putte