Tite est un homme privilégié : Dieu, oui Dieu, le Tout Puissant, a mis quelque chose de Lui, Dieu, dans son cœur.
L’humain qui expérimente cela vit une part excellente : quelle faveur cela représente de trouver dans son propre cœur ce qui vient de Dieu.
Nous sommes plus habitués avec ce qui vient de nous-mêmes : nous tournons en rond.
Ou bien, alternative sinistre mais bien réelle, le cœur humain s’ouvre à l’adversaire qui y met lui aussi ce qui vient de lui : « Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur… » (Act 5/3)
Pas rempli « au hasard » : il eut une ouverture pour Satan, et cette ouverture était en l’occurrence l’hypocrisie, la dissimulation.
Citons encore le célèbre Judas, à propos duquel il est écrit que le diable a mis dans son cœur le dessein de livrer Jésus (Jean 13/2). Ici, l’ouverture fut sa cupidité qui l’avait rendu voleur.
D’où la question : qui met quoi dans notre cœur ?
Avec soin, choisissons la provenance : Dieu, le diable, nous-mêmes.
Il faut savoir ouvrir et fermer la porte du cœur à bon escient : Jésus peut frapper (Ap 3/20). Qu’Il soit toujours (même dans la correction) le bienvenu.
Il mettra ce qui correspond à sa nature sainte et aimante, par sa parole.
« Hors d’ici » (Es 30/22) pouvons nous dire ;
ou : « Que mon bien-aimé entre dans son jardin. » (Cantique des cantiques 4/16)
Pascal Collet